lundi 4 février 2019

365 jours de poésie express - bilan post début d'année, post hiatus

Bon bah tout ça n'est pas très glorieux.
Fin d'année, flemme, mouvements incontrôlés dans la laïfe de votre serviteur, j'ai comme toujours tout un tas d'explications pour dire pourquoi je n'ai pas réussi à atteindre mon but.

Après avoir passé un long moment à remettre au carré mon agenda dédié à l'écriture, je peux produire les chiffres suivants :

  • j'en suis au 210ème jour de mon projet ;
  • 57% du temps est écoulé ;
  • j'ai écrit 132 textes (waouh !) ;
  • ceci correspond à 36% du total des textes à produire durant le projet (euhlà...) ;
  • c'est à dire seulement les 2/3 de ce que j'aurais dû écrire à ce jour (seulement ?!) ;
  • il me reste 155 jours d'écriture (la vaaaache !) ;
  • pendant lesquels, pour tenir l'objectif final, je dois écrire 233 textes (sérieux ? Ouh putain...) ;
  • si j'écris désormais 2 textes par jour pour éponger le retard, j'aurai rattrapé celui-ci dans 78 jours, soit le mardi 23 avril (ah ouais... ah c'est quand même peut-être faisable...) ;
  • il me restera ensuite 77 jours à un texte par jour pour finir le défi dans les temps (des vacances, youpi !).
Le plus gros obstacle est l'inspiration.
Élément combinatoire de cet obstacle, l'exigence de ne pas écrire quelque chose que je trouve tellement inutile, fade ou vide de sens que j'aie l'impression de faire du remplissage. Je veux bien écrire des conneries, je ne veux pas écrire du rien du tout.

C'est dur, les amis. C'est vraiment dur.

Mais je pense que ça me fera du bien, une fois l'épreuve terminée, de m'être prouvé que j'ai assez de jus de cerveau pour parvenir à franchir mon infranchissable.

Et de temps en temps, je suis vraiment, vraiment content de ce que j'ai pondu ce jour-là. Et rien que pour ces moments là, ça vaut le coup de le faire, et ça vaut le coup de continuer.

Just keep on moving (nom d'une vache).

--G4rF--

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