jeudi 29 septembre 2011

Mouzika de la sexoualidad

Ouaip, d'accord, je suis une larve qui n'écrit rien sur mon blog et qui fait rien qu'à poster de la musique en ce moment. Je l'admets. Cependant, celle-là, faut l'écouter. Parce que moi je dis que c'est de la musique à faire des bébés (ou au moins, à s'entraîner). :-)

Et je ne remercierai jamais assez Mozinor d'avoir publié cette vidéo, sans quoi j'aurais sans doute jamais connu Me'shell Ndegeocello. +1 pour Géronimoz !

--G4rF--

mercredi 28 septembre 2011

Un peu de zikmu

Bon, j'avais des trucs à raconter, mais j'ai plein de taff. Alors en attendant, voici un morceau que j'aime bien. Il est fort le King Ju.

--G4rF--

jeudi 22 septembre 2011

Coin coin !

Hello les amigos !

Dans la série "G4rF c'est N'impMan", voici encore un peu de n'importe quoi comme j'aime. R-Wan, c'est le chanteur et parolier de Java, un de mes groupes favoris et que j'écoute pas mal en ce moment en alternance avec Stupéflip. Cet homme est fou (ça peut aussi se dire de King Ju) et ce groupe adopte une approche comparable sur la musique : du moment que ça me plaît, je le mets sur mon disque.

Et pis, R-Wan a une vie en dehors de Java, il a déjà sorti 2 albums, et dessus y'a un morceau qui s'appelle Coin Coin et pis ben faut le voir pour le croire. Bon, la vidéo est méchamment désynchronisée sur mon poste, je sais pas s'il y a quelque chose à y faire.

Sinon vous pouvez toujours l'écouter ici :

--G4rF--

mercredi 14 septembre 2011

Non mais sérieux, yabon !

Aujourd'hui, je vais faire du copinage éhonté, du conflit d'intérêt mijoté longuement et savoureusement, parce qu'évidemment ce que je vais écrire ci-dessous ne peut être marqué du sceau de l'objectivité la plus absolue, objectivité qui jusqu'ici prévaut ostensiblement dans ces petites interventions puisque jamais aucune des autres personnes autorisées à publier leurs opinions ici ne s'y sont opposées.

Et aux fâcheux qui signaleraient avec cynisme qu'à part les commentateurs, personne d'autre que moi n'est autorisé à bafouiller sur ce blog, je dirai ceci : si personne ne m'a sollicité pour pouvoir s'exprimer ici et éventuellement émettre des opinions contraires, c'est bien que tout le monde est d'accord avec moi, assurément parce que mon objectivité permanente et sans faille les guide telle la tour de Pharos apaisant de sa bienveillante et suprême luminescence les coeurs en émoi des modernes marins perdus au loin dans la tempête médiatique, cherchant désespérément du sens dans ce tumulte, une direction, un cap, bref : un objectif.

Maintenant que je me suis bien écouté parler, voilà de quoi que je voulais vous causer. C'est une pièce de théâtre, (très bien) jouée par des amateurs. La pièce s'appelle "Le mâle et le bien", et tout ce qu'on peut lui reprocher à mon sens, c'est une relative faiblesse du jeu de mots dans le titre. Je dis ça, c'est personnel, hein. Sinon, c'est pas uniquement parce que Philippe, le mari de ma cousine, joue dedans (et il joue vachement bien, merde alors, ça m'a pris des années mais voilà que je le découvre dans ses oeuvres et il assure !), mais franchement ça déchire.


Le spectateur parisien que je suis se trouve un peu à la lutte au début avec l'accent du Sud très prononcé du comédien qui joue Walter. Mais bon, après quelques minutes, l'oreille s'y fait. Et on reste bluffé. Je n'ai vu que la vidéo, parce que ça se joue quand même assez loin de chez moi, mais figurez-vous qu'il existe une chance qu'on voie cette pièce ailleurs que dans le Sud lointain. En effet, tout comme il y a des Molière pour le théâtre pro, il y a le Masque d'Or pour le théâtre amateur. Hé bien figurez-vous que la pièce est en lice, et ils ne sont que 4 sur la finale ! Yay !

Fernand Naudin dirait que "faut quand même admettre, c'est plutôt une histoire d'hommes". Certes. L'écriture est pertinente, les rôles bien trempés et servis par des comédiens généreux de leur jeu et de leur gueule, un décor minimaliste mais suffisant. Mise en scène et musique respirent le polar, et on ne peut s'empêcher de penser en assistant au spectacle qu'on pourrait à l'aise, avec une meilleure prise de son et plus de caméras, avec autant de décor et les mêmes personnages, avec surtout les mêmes comédiens "à tronche", faire un film percutant et terriblement efficace. Mais ce serait encore mieux de l'exporter un peu partout sous sa forme de pièce, parce qu'elle est bien comme ça.

Alors si vous traînez vers Aix-Les-Bains à la fin Octobre 2011 (28 et 29 précisément), bah allez y faire un tour, ça vaut le déplacement.

--G4rF--

PS : il y a une scène de strip dedans ! Et c'est chaud ! Et c'est joliment offert à vos yeux z'ébouriffés par Lili Escriva (est-ce bien elle qui écrit et également met en scène la pièce "A quoi rêvent les petites filles ?". Et là, je m'dis, c'est bien le théâtre amateur, parce que quand tu fais le comédien, des fois, tu as des gratifications... et à chaque représentation, mon salaud... :-)

mardi 13 septembre 2011

Musique patate !

Allez, je vous mets l'original d'une chanson qu'on reprend. Juste parce que je suis claqué, que j'ai besoin de patate, et ça, ça envoie grave du pâté en slip mauve sur Jupiter ! Si vous n'avez pas les oreilles qui saignent après l'écoute, c'est que c'était pas assez fort.





--G4rF--

lundi 12 septembre 2011

Travaux - ça continue

A ceux qui s'interrogent sur le devenir de mon auguste (et très modeste) personne, notamment en raison du fait qu'on m'a casté pour le rôle d'une huître dans "Océans 2 - Le retour du Gulf Stream" tellement j'habite dans ma coquille, voici un début de réponse : les travaux continuent.

Les plus malchanceux d'entre vous ont eu l'occasion de mesurer l'étendue des dégâts lors de leurs passages à mon château (en Espagne). Y'a un vache de taff à faire, et vu que j'apprends sur le tas, je fais pas mal de conneries, mais ça progresse. Alors si jamais tu étais tenté(e) de posséder un jour une résidence principale individuelle et donc de cracher tes impôts fonciers à toi tout(e) seul(e), voici ce qu'il me reste à faire dans cette maison achetée "sans travaux" :

  • mettre du mortier à plaque de plâtre, des bandes de joint et enduire le mur du bureau que j'ai massacré pour passer des câbles
  • connecter les 4 câbles réseaux grade 3 qui sortent du mur du bureau aux 4 prises réseau cat. 6 qui vont loger dans le mur, connecter une prise RJ12 sur le câble téléphonique, connecter une prise secteur sur le câble
  • tirer 2 câbles réseau depuis mon armoire de comm vers la cave, pour le futur studio audio/mixage et le futur atelier de meubles
  • tirer 2 câbles réseau depuis l'armoire vers l'étage supérieur, pour brancher les chambres des mômes et les préparer à devenir esclave de Facebook ou de la prochaine merde qui prendra le relais
  • tirer encore un câble vers le rez-de-chaussée, en plus de celui qui alimentera la FreeBox, pour brancher éventuellement un 'tit portable d'un copain ou qqch de ce genre
  • tout brancher lesdits câbles sur les bonnes prises
  • acheter un bon gros switch réseau Gigabit, et l'installer dans le rack
  • bricoler un support pour installer la prise secteur, la rallonge adéquate, le tout devant être proprement accroché dans le rack
  • tout connecter en catégorie 6, et espérer que tout fonctionne
  • installer la Freebox dans l'armoire réseau, à côté du NAS et de l'onduleur, brancher, constater que tout fonctionne parfaitement, fermer la porte et constater que l'informatique peut parfois être silencieuse, surtout si le chantier visait un WAF élevé
  • déconnecter enfin le WiFI, et kiffer la life avec moins d'ondes
  • monter le bureau, installer tout ce qu'il faut comme prise et bien mettre à part les équipements qui se branchent sur la prise issue de l'onduleur
  • pousser un bref soupir de satisfaction en constatant qu'une baraque, c'est plus chouette quand y'a pas des ordis qui traînent dans tous les coins, et qu'on parque ces saloperies dans un enclos qui leur est réservé et dont toute sortie est définitivement prohibée
  • avant de passer à la suite, boucher les trous que j'ai fait dans la salle de bains en perçant trop loin le mur quand j'ai posé le rack
  • installer sur les murs toutes les étagères et bibliothèques nécessaires pour stocker les millions de paperasses que nous devons conserver, en attendant d'avoir le temps de scanner tout ça proprement pour archiver pour de vrai dans des boîtes qu'on n'aura plus besoin d'ouvrir
  • monter d'un étage, boucher le trou du toit de la salle de bains du 2ème et ainsi, performer à mort au niveau de l'isolation, yeah yeah
  • installer un WC suspendu dans la salle de bains du 2ème, cela sur un joli coffrage dissimulant la tuyauterie derrière, démonter le WC pour pouvoir carreler
  • dégager toute la tuyauterie cuivre qui va pas dans ladite salle de bains, installer la plomberie en PER et préparer la place de la future baignoire
  • monter une cloison en béton cellulaire pour mettre les utilisateurs des WC dans un sentiment d'isolement propice à l'usage de l'appareillage hygiénique (car bien que Sasane affirme depuis longtemps que "Le caca c'est rigolo", nous autres humains civilisés de force ressentons une certaine gêne à l'idée de nous alléger hors du confort feutré d'une alcôve idoine)
  • tout carreler de façon chic, discrète et néanmoins sensuelle (comme disent les marchands de carrelage, wow, trop sexy le grès cérame teinté en pleine masse !)
  • mettre la baignoire, le chiotte, monter le meuble lavabo, remettre une ampoule dans l'éclairage, dire "putain j'en ai marre de ces travaux de merde", faire caca dans le WC tout neuf, s'apercevoir que j'ai pas rouvert l'arrivée d'eau, que j'ai pas rechargé l'armoire en PQ, appeler à l'aide et patienter le temps que ça se remplisse pour tirer la chasse et retrouver un peu de dignité
  • pousser pour soi-même un bref soupir de contentement, ouvrir une bière, s'apercevoir qu'elle est bien meilleure quand on en a chié comme un rat mort avant de la boire
  • sortir sur la terrasse et finir de monter la jardinière en béton cellulaire, à grands coups de mortier-colle (pour coller) et de goudron (pour étanchéifier), avant de remplir de bonne terre du jardin pleine de grosses larves élevées en masse dans le composteur
  • galérer à créer une réserve sous ladite jardinière pour laisser s'écouler l'eau de pluie dans le réservoir idoine
  • connecter enfin le réservoir en question à la sortie d'eau, grâce au super filtre mécanique made in moi-même qui évitera que trop de matière organique vienne pourrir dans la flotte et que tout ça croupisse comme les idées sur l'insécurité dans la tête d'un adhérent des Jeunes Pop)
  • monter la cabane de jardin qui attend depuis deux ans qu'on la monte
  • la remplir avec des outils de jardin et d'autres conneries
  • constater que j'ai oublié de la poser sur une dalle correcte, donc la vider, fabriquer une dalle, la poser sur la dalle, la re-remplir, pester deux ou trois fois contre mon manque de suivi dans les idées
  • trouver des grandes baies vitrées installable sous le toit-terrasse, pour clore proprement le futur atelier à meubles
  • installer les baies vitrées
  • remplacer les vitres pétées lors des tentatives malheureuses
  • installer l'escalier extérieur et fabriquer un palier digne de ce nom
  • poser une rambarde correcte, après avoir galéré comme un porc pour bricoler les pièces nécessaires à une pose en applique, alors qu'elle est pas faite pour
  • mettre un revêtement de sol sympa sur la terrasse
  • expliquer à la police et au juge pourquoi j'ai dû commettre des braquages afin de payer tous ces travaux
  • leur dire que j'ai pas fini, qu'il reste encore à faire recimenter les tuiles faîtières, à coffrer les marches de l'escalier principal pour refaire le béton qui pète chaque hiver, que je dois arracher le lierre et le remplacer par une plante moins chiante sur la haie, que je dois repeindre la grille d'entrée, refaire les chapiteaux des poteaux qui l'encadrent, que je dois boucher les trous dans le goudron de l'allée, et qu'un jour peut-être on me dédiera une statue parce que tout ça, je dois le faire en plus de mes journées de travail, de mes soirs de répèt, de l'éducation de mes gosses, des repas que je cuisine le soir, des bouquins que je veux écrire, et que j'aimerais bien aussi de temps en temps voir mes potes pour leur parler de mon mal de dos chronique, lequel se dissout très bien dans la bière

--G4rF--

mercredi 7 septembre 2011

Poème instantané

Ce qu'il reste de nous
Tout commence par une faim,
L'appétit insatiable
Qui dévore d'innombrables
Hiers et lendemains

A peine quittent-ils terre
Nos yeux vers l'horizon
Lanceront mille questions
Nul ne peut nous faire taire

On apprend, on apprend
On inspecte, on démonte
On est fiers, on a honte
On comprend, on comprend

Nos idées sur ce monde
Nous durent à peine un jour
Chacune s'effaçant pour
Une autre plus profonde

Enfin furie s'apaise
Le bouillonnement décroît
A mesure qu'on s'assoit
Et que l'on prend ses aises

Nos opinions tracées
Calées dans leurs sillons
Goûtant la stagnation
Ne voudront plus changer

C'est l'adulte pensée
Qui prend de la hauteur
Qui se veut supérieure
Mais qui n'ose bouger

Et quand un événement,
Un mirage, une tempête
A nous secouer s'entête
Parfois elle redescend.

On se revoit alors
Tel que l'on fut, agile,
Sans certitude, fragile,
Mais lié à nul port

Certains s'en réjouissent
Les autres s'en effraient
Entre les deux, le trait
N'a jamais été lisse

Qu'ils s'en aillent ailleurs
Ou qu'ils reprennent racine
Leur changement se dessine
Sur leur peau ou leur cœur

La coupure n'est pas neutre
Elle laisse un petit goût :
Ce qu'il reste de nous
Qui aimions vivre en pleutres.

--G4rF--

mardi 6 septembre 2011

Honneur au Gloupier !

Vous connaissez Noël Godin ? Sommité de connaissances sur la littérature séditieuse et subversive, qui est aux manifestes anti-tartuffes ce qu'Agnès Giard est aux variations intimes sur le thème de la sexualité, Noël Godin est aussi connu sous le sobriquet de "Le Gloupier". A cause de son cri de guerre : "gloup gloup", qui retentit en sinistres échos dans les têtes pleines d'air et/ou de suffisance des victimes de ses attentats pâtissiers.

Noël Godin, donc, se met au boulot avec Siné dans la vidéo ci-dessous pour préparer sa fameuse recette, la tarte à entarter. Miam !




--G4rF--

lundi 5 septembre 2011

8-P

Ouéééééé, enfin je peux écouter du Java au taff ! Enjoy !




--G4rF--

vendredi 2 septembre 2011

Y'a des conneries à faire

Croyez-moi, mes amis, la connerie, je m'y connais. Comme on dit dans l'métier, côté connerie, j'ai fait mes classes. Et il y en a une, en particulier, une belle connerie, une sympathique et séduisante connerie, attirante comme il faut, qui me travaille et me travaille encore.

Celle-là, c'est de la vraie, de la 100% pure. Pas de la connerie à petit bras, vois-tu. Dommage, malgré le quasi-désert où je prêche régulièrement devant vous seuls, mes fidèles compagnons de (dé)route, je ne peux pas me permettre de vous dévoiler la nature de cette connerie en particulier. Ce serait mal.

Il en est parfois de la connerie comme de l'envie d'aller aux toilettes : tu sais que tu peux la repousser quelque temps, mais arrivera fatalement un instant où tu y cèderas, à moins de devenir dingue et d'y laisser ta santé.

Adulte, je suis comme tout le monde juste un enfant qui a vieilli. Du haut de mes 35 printemps, je fais très attention comme tout le monde à ne pas trop regarder derrière moi mes 35 hivers, et je me bouche convenablement les yeux comme il faut lorsque je me tourne vers l'avenir et m'interroge : est-ce que ça me convient ? Est-ce que ça me suffit ?

Je suis le pater familias disait Ulysses Everett McGill, j'ai un taff, et j'ai toutes les raisons de ne pas faire cette connerie. Mais je sens bien que je vais devoir la faire. Je me trouve des excuses. "Et si jamais je passais sous un métro, hein, j'aurais bien les boules de ne pas l'avoir faite !". Aussitôt je me réponds qu'il faut être un sacré demeuré pour 1) imaginer qu'on peut avoir les boules une fois qu'on est mort 2) se trouver des excuses foireuses pour expliquer l'injustifiable 3) exposer au grand public ses débats intérieurs, comme si ça les intéressait ou comme s'ils en avaient quoi que ce soit à faire.

Mais si j'en ressens un tel besoin, est-ce vraiment une connerie ? Ou bien seulement un pas de plus, fut-ce un faux pas, sur mon petit grand bonhomme de chemin ? Sachant que ça n'implique aucune violence ni aucune forme d'agression physique d'aucune sorte, en bref que personne ne va en mourir et surtout pas moi, est-ce que c'est si tellement pas bien ?

Il y a des risques à prendre. Il y a des bêtises tentantes. Et il y a des conneries à faire, même si ce sont des conneries. Parce que tu vois, en ce bas monde rigoriste et froid, où la chaleur se conçoit mais ne se partage point, où l'on ne se soutient que parce que nos intérêts nous y poussent, cette connerie-là me donne envie de vivre juste pour le plaisir de la faire. Maintenant que je sais que je vais la faire, la dernière question en suspens c'est quand.

--G4rF--