mardi 22 août 2006

Publié !!!

Fond sonore : Svinkels - Happy hour

       Ayé, j'ai reçu mon Bon à Tirer intégrant les dernières corrections nécessaires sur le bouquin. Go pour la fabrication ! A moi la gloire, la richesse, les femmes nues...
              Hum.
              Tempérons légèrement notre ardeur.

       Disons plutôt quelque chose qui reflète la réalité... A l'aide les potes, achetez mon bouquin et donnez-moi envie d'en écrire d'autres !
              Voilà, ça, c'est déjà plus crédible...
              Tout est donc disponible ici (chez Le Manuscrit.com) :
http://www.manuscrit.com/catalogue/auteur.asp?idauteur=6727
http://www.manuscrit.com/catalogue/textes/fiche_texte.asp?idOuvrage=7298

              Je sais, les prix de la version papier sont prohibitifs, mais si vous me le commandez à moi ce sera un poil moins reuch... soyez sympa les copains, lisez mon livre ! A votre bon (ha)coeur ! :-)
-G4rF-

mercredi 16 août 2006

Guess who ?

Fond sonore : Les Ogres de Barback - Pitt Ocha

       Qui l'eut crû ? Non seulement je reviens de vacances, mais en plus j'ai encore envie d'écrire dans ce vide (relatif) qu'est... lancez les roulements de tambour... la blOGOsphèRE ! Warf !
              Bon, je passe sur les photos de vacances. C'était pas mal, mais ça aurait pu se passer bien mieux. Par exemple, les choses sont plus faciles à vivre quand on est invité dans un cadre vraiment très classe à passer des vacances pépère dans une chouette baraque à deux pas de l'eau quand il n'y a ni méduse, ni bouchon, ni gros pété de thune qui vient vous faire la morale et se la jouer sous votre nez alors que vous ne lui avez rien demandé.
       Je vous laisse imaginer ce que je peux penser en mon fors intérieur du comportement des gros crétins qui s'imaginent que la réussite d'une vie se chiffre en euros et que lorsqu'on est issu de la plèbe, on ne devrait pas faire l'expérience du luxe parce qu'on n'y est pas préparé.
              A ceux-là, j'ai envie de chanter du Joe Dassin : "J'ai connu des lits de camp bien plus doux qu'un oreiller, et des festins de roi sur le comptoir d'un buffet de gare".               Parce que c'est vrai. Sur 4 personnes qui nous accueillaient cet été, l'une était positivement heureuse de nous recevoir, et nous espérons lui avoir rendu autant de gentillesse qu'elle a pu en déployer à notre endroit. Le second, son mari, n'était ni content ni mécontent, il était là, et ça lui suffisait. Grâce lui en soit rendue, quel que soit le contexte (car l'arrière-plan du bonhomme est loin de lui mériter la grâce).
       Par contre, les 2 derniers proprios de la baraque... Waaaah... hallucinant qu'avec une telle fortune on ne puisse toujours se payer ni coeur ni cerveau. A moins que la thune ne provoque des sténoses, ou des plaques d'athérome, enfin bref, un genre d'affection vasculaire propre à étouffer toute velléité de simplicité et de chaleur envers ceux qui ne sont pas, comme eux, frappés de scoliose à cause du poids de leur portefeuille qui les fait pencher là, comme ça, voir figure 1. Bref, c'eut put être très bien, ce fut un brin angoissant, et ce n'est pas sans une certaine satisfaction due à ma tranquillité relative retrouvée (je dis relative parce qu'habiter à Saint Denis force à relativiser bien des choses, mais au moins chez moi je ne vis pas crispé en attendant que le couperet tombe) que j'aborde les semaines qui viennent. Elles seront riches.
       L'association 5ème Art est enfin passée au Journal Officiel, ma moitié m'en a informé aujourd'hui.
              J'ai fini de relire mon bouquin et de relever les quelques conneries que je veux corriger et les centaines de conneries que le traitement de texte automatisé de mon éditeur y a introduit.
              Je dois d'urgence rappeler le marinier pour acheminer mon bateau avec ses batteries toutes neuves et sa jolie huile pour pompe vers des cieux plus proches de chez wam.
              Je dois payer des tas de factures.
              Je dois acheter des fleurs à ma femme (ça fait longtemps que je ne l'ai pas fait, trop longtemps en fait).
              Je dois faire des bisous à ma fille.
              Je dois nettoyer le frigo, découper des bouts de carrelage qui dépassent, gratter l'enduit de merde qui colle encore au parquet, acheter de la fausse herbe et la coller dans le séjour.
              Je dois écrire, écrire, écrire encore et toujours et trouver de nouvelles idées pour mon deuxième bouquin dont j'espère qu'il sera bien meilleur que le premier. Et ainsi de suite pour les suivants, inch'allah. Je préfère dire "inch'allah" que "si Dieu le veut" parce que je suis bien placé pour savoir que (1) Dieu n'a rien à voir là-dedans, et (2) si Dieu a quelque chose à y voir, il ferait mieux de s'occuper de trucs plus sérieux, bordel.
              Je dois surtout trouver l'énergie pour surmonter l'ambiance détestable de ma ville et arriver à dormir un petit peu pour aimer de nouveau les lendemains à venir.
       Au fait, j'emmerde fondamentalement tous les fondamentalistes. Chiites, sunnites, israëlite, bretonnite, n'importe-quiite, quelle que soit ton ethnie et ta croyance, t'as pas le droit de taper sur les gens, et tu dois encore plus de respect à ceux qui croient à autre chose que toi, parce qu'ils se pourraient qu'ils aient raison et toi tort. Le fondement de la vie, c'est l'expérience, et la découverte de ce (et ceux) qui t'entoure(nt). La foi et le prosélytisme, en ces années de monnaie et de religion mal placée, c'est rien d'autre que le contraire.
-G4rF-