jeudi 7 juillet 2005

Ca recommence

Fond sonore : Georges Brassens - Mourir pour des idées

       Ceux d'entre vous qui ne les ont pas encore lues sont invités à lire les news. Vous y découvrirez comme moi qu'à défaut d'arriver à se mettre d'accord sur une politique budgétaire, agricole et environnementale cohérente, les Européens manifestent en front commun quand les attentats reviennent.
              C'est malheureux d'en passer par là pour se serrer enfin les coudes. Mais n'allez pas croire que je fais usage d'une quelconque ironie. J'ai deux amis qui bossent et vivent à Londres, je n'arrive pas à les joindre au téléphone, et je croise tous les doigts qu'il me reste pour qu'ils n'y soient pas resté.
              Pensez aux familles, aux blessés, pensez à ceux qui y restent et à ceux qui craindront à jamais d'y retourner. Soyez humbles et solidaires.
              Et, à nouveau, et en toute occasion, gardez vos distances avec tous les extrêmismes.

       Rappelez-vous enfin que la terreur et la haine naissent dans la fange où nous laissons pourrir les laissés-pour-compte de la planète, et que si la répression est nécessaire, la prévention est indispensable.
              Notre monde change, il s'échauffe, Londres brûle, il est de notre devoir de tout faire pour empêcher à tout jamais que des désoeuvrés en pleine dèch abreuvés de rêves de gloire, de richesse et de satisfaction par nos écrans trompeurs ne deviennent les jouets des meurtriers de Dieu.

       Et pour finir, je citerai Brassens :
              "Les singes en bouche d'or qui prêchent le martyr,
                     le plus souvent d'ailleurs, s'attardent ici-bas.
              Mourir pour des idées, c'est le cas de le dire,
                     c'est leur raison de vivre, ils ne s'en privent pas.
              Dans presque tous les camps, on en voit qui supplantent
                     bientôt Mathusalem dans la longévité !
              J'en conclus qu'ils doivent se dire, en aparté :
                     mourrons pour des idées, d'accord, mais de mort lente,
                     d'accord, mais de mort lente"
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mercredi 6 juillet 2005

Je suis une feignasse

Fond sonore : Debout sur le Zinc - Elle

       Voilà un titre qui veut tout dire. J'ai un mal de chien à me bouger les fesses en ce moment, et j'ai peut-être encore plus de mal à vous raconter des trucs, parce que je suis crevé par mon taff. En ce moment, c'est debout 06h25, bagnole à 07h00, boulot de 08h00 à 20h00, bagnole jusqu'à 20h45 min (21h30 maxi, record récent), et après... bah plus rien ! Qui trouverait la force de faire encore quelque chose après ça, hein ?
       C'est pourquoi ma dernière fantaisie, je l'ai démarrée au boulot. Je sais gré à mes employeurs et clients de me donner ces derniers temps un travail tellement inintéressant que je pense qu'un autiste profond le ferait en 3 clics, ce qui me permet de bouger sur le plan littéraire.
       Bah oui. Cette fois-ci, c'est pas une chanson que j'écris (quoi que des idées de texte, j'en ai des caisses), mais je démarre un nouveau bouquin. Poussé en ce sens par ma chère et tendre, j'ai décidé de me mettre à écrire un livre d'histoires, pour un public trop souvent ignoré : les adultes. Ou les grands enfants. Comme j'aime pas le mot "adulescent", j'emploierai la terminologie des Robins des Bois : les enfultes.
       Ca va s'appeler "On ne sait pas" et j'espère arriver à le finir plus vite que mon roman, lequel est à la peine en ce moment tellement j'ai pas la force de m'y consacrer.
       Pour tout dire, j'ai pris une semaine de vacances, pendant laquelle je me suis beaucoup démené, mais une semaine ne suffit pas à faire descendre le stress (ce à quoi l'activité manuelle m'aide pas mal), à prendre 2 ou 3 jours où tu te fais vraiment chier, après quoi tu te secoues et tes neurones se remettent au travail au top de leur capacité.
       En clair, mon foutu roman n'est toujours pas fini. Je suis à un tout petit rien de la fin, et je ne l'ai toujours pas fini. Putain, je suis con.
       Bon, je m'y remets.

       Souhaitez-moi bonne chance, les gars z'et les filles, si vous êtes sages vous en aurez la primeur.
              Tchôôô !