mercredi 22 février 2006

Les oiseaux qui ont la fièvre

Fond sonore : rien (pas le temps)

       A savourer particulièrement aujourd'hui (et pour la semaine en cours jusqu'à mercredi prochain) : la une du Canard Enchaîné. Je ne résiste pas au plaisir de reprendre ici (j'espère qu'ils vont pas me coller un procès) le dialogue surréaliste que ces facétieux investigateurs ont eu avec le service "grippe aviaire" du ministère de la Santé.

       "Le Canard : Bonjour Madame, nous avons pris votre numéro dans le journal, nous avons un canard chez nous, qu'est-ce qu'il faut faire ?
Conseillère : Le confiner.
Le Canard : C'est-à-dire ?
Conseillère : Eh bien vous le mettez dans un local, mais surtout pas à l'extérieur.
Le Canard : Mais il est déjà dans un local, rue Saint-Honoré.
Conseillère : Très bien. Voilà, le tout, c'est de ne surtout pas le sortir.
Le Canard : Oui mais nous, nous le sortons tous les mercredis.
Conseillère : Eh bien si vous le sortez tous les mercredis, vous restez bien à côté, et surtout vous ne mettez pas de nourriture à côté à l'extérieur.
Le Canard : Cela dit, c'est un canard enchaîné.
Conseillère : Comment ça, enchaîné ?
Le Canard : Eh bien c'est un canard qui est enchaîné.
Conseillère : Oui, mais, logiquement, il doit quand même rester confiné. Et si de temps en temps vous voulez quand même le sortir, pensez bien à ne jamais mettre de la nourriture à côté.
Le Canard : Et ça va durer jusqu'à quand ?
Conseillère : Jusqu'à nouvel ordre, Monsieur..."

       J'en suis encore tout pantois. Et mort de rire, cela va sans dire. Je ne vous parle même pas de l'édito : ça, faut acheter le journal pour le lire. Mais franchement, ça vaut son pesant de cahouètes (et ça me distrait quand je bloque comme un con sur une grille de sudoku).
-G4rF-

mardi 21 février 2006

La nouveauté du mois...

Fond sonore : FFF - Un jour

       C'est également la nouveauté de l'année. Et la nouveauté du siècle, en ce qui me concerne. Je dirais pas que j'ai écrasé une larme. Mais je peux vous dire que ça vous secoue un bonhomme. C'est tout petit. Ca chouine. Et, au moment où on s'y attend le moins, ça vous sourit. Comme ça. Faut pas chercher de raison.
       Et on se sent heureux. Un peu couillon, mais heureux. Va comprendre. Itskiz my life, dirait Gad Elmaleh. Je pourrais pas lui donner tort.
              Saluons la raison de ce hiatus de quelques semaines dans mes blablateries monologuesques (désolé les gars, désolé les filles, j'étions z'occupé quelque temps) : Charlie Arwen Léone a débarqué sur ma planète.
       Agad ça, un peu. On dirait qu'elle joue déjà de la gratte. Warf ! :-)



-G4rF-