mardi 27 juillet 2010

Poème instantané

Pour posséder

La guerre des nerfs va commencer
Les bataillons sont alignés
Armes fourbies, sabres au clair
Saura-t-on qui frappa le premier ?

La guerre des nerfs a débordé
Les bataillons sont dispersés
Sous les cieux gris, éclairs de fer
Saura-t-on qui pouvait gagner ?

La guerre des nerfs s'est achevée
Les bataillons sont décimés
Echos de cris, relents d'enfer
Saura-t-on qui l'avait souhaité ?

La guerre des nerfs est consommée,
Perdant-perdant, égalité,
Nouveau fruit du nerf de la guerre
Dévorant qui l'a adoré

--G4rF--

PS : encore un peu de musique, encore une fois issue de WipeOut : Fluke - V Six. Ca n'a rien à voir avec ce poème, mais il se trouve que j'avais ça dans les oreilles en commençant à l'écrire.

mardi 20 juillet 2010

Weebl

Vous avez aimé Badger Badger Badger ? Vous avez aimé Scampi ? Vous savez où trouver des lions et des tigres ? Vous avez dit aaaaaahaaahahaAAAAAhhHHAAAHhh ? Et le clip de Chase Me pour Hexstatic vous a fait tripper (faut dire qu'il y a ce qu'on est en droit d'appeler un PURE GROOVE là dedans) ?

Alors, allez donc voir cette énième vidéo débile de Weebl, consacrée aux profiteroles ! Yeah !

--G4rF--

lundi 19 juillet 2010

Musique enfin...

C'est trop facile de blogger en mettant un pauvre lien sur la musique que j'écoute en ce moment. J'aurais bien des choses à dire, notamment sur ce qui se trame en ce moment sur le sujet ô combien fallacieusement présenté des retraites. Mais je suis parfois un crevard qui a la flemme d'écrire. Alors, pour que vous puissiez vous faire une idée de ce à quoi ça ressemble d'être dans ma peau quand je tombe sur un Pernaut ou un Pujadas, écoutez donc ça :

Walter Carlos - The funeral of Queen Mary (by Henri Purcell)

Pour cette occasion, je vous propose un jeu débile : faites-en sorte d'écouter le morceau sans rien lire à l'écran, et le premier ou la première à me laisser un commentaire citant le film où ce morceau peut s'entendre gagnera... euh... un gros bisou numérique ? J'peux pas faire mieux, j'ai dépensé tous mes sous pour acheter du matos pour refaire les chambres de mes gamines... sorry !

--G4rF--

vendredi 16 juillet 2010

Musique encore !

Encore un peu de zikmu, genre feel-good. Le clip est excellent, un pur hommage à la vision cartoonesque d'un Paris un tout p'tit peu révolu, hein, avec LE affichage et LE panneau de LE RIVER SEINE, bref, ça se savoure. Et la musique est là :

Dimitri from Paris - Sacré Français

Quand la house produit ce genre de truc, moi je dis chapeau.

--G4rF--

jeudi 15 juillet 2010

Musique !

Y'avait longtemps que je n'avais mis aucun morceau en fond sonore. Alors en voilà un que j'écoute en ce moment :


Cliquez-moi, cliquez-moi, cliquez-moaaaaaaa !

J'adore ce p'tit moment vers 2'34'' où on sent les prémices d'un redémarrage... Quel talent ce Ludwig Van !

--G4rF--

PS : la prochaine fois, du Rock'n'roll ! Promis !

lundi 12 juillet 2010

Chauds, les projets, chauds !

Fait trop chaud dans ma piaule, en ce dimanche très tard/lundi trop tôt. Insomnies, décalage horaire, canicule de sa mère, qu'est-ce que j'ai pu faire au mois de Juillet pour qu'il m'en veuille autant ?

Je voulais parler projet, au fait. Enfin, projets, au pluriel.

J'ai repris l'écriture de Nitta, la suite de RMA, au cours de ma dernière insomnie. Je pense avoir résolu un écueil majeur du scénario, et j'espère que tout va couler de source à partir de maintenant, parce que ça fait 4 ans que le premier tome est sorti et c'est honteux de n'avoir pas encore achevé d'écrire le suivant. J'ai aussi entrepris parallèlement l'écriture de "No friend band", roman musical, qui je l'espère naîtra en même temps.

J'ai aussi découvert l'embarras du choix, qui va me contraindre à me démultiplier, puisque, mon projet de BD avec l'ami BleZzZ étant tombé dans les limbes de l'oubli, je me retrouve avec 3 compères avec lesquels j'ai des projets de BD à concrétiser : j'ai un projet à peaufiner avant de présenter l'idée à Aki, j'ai un autre projet à peaufiner avant de le présenter à Guillaume Labrude, et j'ai des tas d'idées de comics à trouver en plus pour les filer à LN, parce que merde, Fantasy, ça me fait marrer, et j'aimerais bien qu'on arrive à trouver un petit rythme, genre 1 par semaine, même si c'est pas gagné. Hein, LN, hein ? Au fait, sympa la nouvelle présentation. Et il était temps de changer de bannière ! :-)

J'ai le projet d'aménager, d'ici au mois d'Octobre de l'année, 2 chambres, 1 terrasse et 1 bureau dans ma zonmé, en prévision de l'arrivée de Sa Majesté Schtroumpfette n°2. Pour l'instant, elle n'a pas de prénom, et avec tous ces projets à mener de front, en plus évidemment de mon quotidien professionnel, je ne sais pas quand je vais arriver à lui en trouver un. Devrais-je déléguer cette tâche à la seule opinion de Madame ? Elle a certes ma confiance, mais nos goûts divergent (ce qui est énorme pour un seul homme) et donc le débat doit avoir lieu coûte que coûte. En plus, la bougresse serait en mesure de tenir les mêmes critiques vis à vis de moi. Je vois pas pourquoi : Madoka, c'est un joli prénom pour une fille, non ?

J'ai parlé de projets musicaux ? Parce que, si tout va bien, les HaggiS sont supposés (enfin !) enregistrer (enfin !) pour de vrai (enfin !) d'ici le mois de Novembre 2010.

Bien évidemment, certains projets sont déjà lancés, et parmi eux certains sont inarrêtables, comme la fabrication de Juniorette 2010. Et aussi, mon projet au taff. Il existe dans mon job de contractuel du service public un devoir de réserve m'interdisant de prononcer des opinions dans une certaine mesure. Je me demande si j'ai le droit de dire que, avec 10 ans d'expériences diverses et de fortunes variées dans la fabrication de logiciels du plus simple au plus complexe, j'ai maintenant acquis la conviction qu'on ne peut pas espérer bâtir la maison de ses rêves en donnant à un architecte une liste de trucs que votre baraque devra faire (genre, la porte s'ouvrira sur le couloir, vers l'intérieur et la gauche, en moins de 10 secondes), un paquet de pognon pour faire faire, et carte blanche pour la réaliser dans des délais de ouf. Y'aura forcément des couilles. Et quand bien même vous auriez (forcément pour plus cher que prévu) la maison dont vous rêviez au départ, vous savez bien qu'il vaudra mieux pour vous refaire vous-même les papiers peints, planter les rosiers et tailler la haie si vous voulez garder un peu de blé pour vos autres projets : on ne vit pas pour sa maison, mais DANS sa maison.

Car on connaît tous quelqu'un qui a économisé un pognon monstre et obtenu le petit truc en plus qui fait que chez lui, c'est génial, parce qu'il est du métier, qu'il savait comment faire, et qu'il a appelé son copain qui connaît le boulot et lui a ramené le gars qui fait très très bien le petit truc qui tue, là, là. Si un jour des gens sont mécontents du retour sur investissement du projet auquel je collabore, ils auront à mon avis raison parce que, persuadés d'être dans cette seconde configuration par la (dis)grâce d'une organisation appliquant selon moi un credo managérial invérifiable digne d'une grosse boiboite à consultants façon ex-Andersen et spécifiquement taillé pour rapporter des brouzoufs à ces seules compagnies, bah les mécontents s'apercevront qu'ils étaient dans la première config (mode chèque en blanc et on espère ne pas se bouffer le mur en route). Et en plus, chaque fois qu'une charnière commencera à couiner, qu'un robinet fuira du col ou qu'une ampoule claquera dans le lustre du salon, il faudra payer, payer et payer encore, pour des trucs que même un crétin saurait faire tout seul.

Dans mon immeuble à Saint-Denis, l'ancien syndic de copropriété facturait 50 Euros un remplacement d'ampoule. Escabeau, dévisse, revisse, fini. 50 Euros. Mon 6ème sens de Spiderman me hurle à l'oreille que mon projet prend le même chemin. On a failli payer 30 jours pour que du code MSDos renvoie un pauvre exit code. Et on peut pas modifier le texte d'une boîte de dialogue parce que les messages sont en dur. Dans le monde réel, une boîte normale te dirait "bon, ben on va lister tous les messages pas clairs, et à la fin on vous fait une petite évol à pas cher pour payer leur mise à jour, genre 0,5 jour de taff". Là, c'est 2 jours le message. Direct. D'où le 6ème sens au bord de l'infarctus.

C'est pas pour faire mon "c'était mieux avant", mais je pense que quand on a quelque chose de très précis en tête, qu'on commande à un spécialiste parce qu'il vend mieux sa tambouille que les 2-3 autres et qu'on reçoit en retard sa commande qui ressemble pas à ce qu'on voulait, qui marchouille et qui sent la poussière, genre "décongelé puis réchauffé aux micro-ondes", avec la promesse "juré-craché-croix de bois-croix de fer" qu'il n'y aura plus du tout de retard et que tout va bien youpi les p'tites fleurs, on a des raisons légitimes de s'inquiéter. Du coup, auxiliaire du service public et fournisseur en deniers d'icelui chaque année depuis le début de ma vie professionnelle, bah je m'inquiète pour mon pognon, enfin là pour celui des Parisiens qui sont plus gros fournisseurs que moi sur la dotation de mon projet, car je reste persuadé que, sur un projet informatique, on n'arrive pas à faire un bon outil sans que ses propres troupes en examinent chaque centimètre et en fabriquent les morceaux les plus cruciaux. Maîtriser l'outil, ça s'appelle. Et comme disait une pauv' pub de pneumatique de ma jeunesse, "sans maîtrise, la pouissance n'est rien".

Ouais, j'suis trop un rebelle, I spit in the soup, mort aux cons, tout ça ! Vélorution !

--G4rF--

PS : c'qu'il fait chaud, putain ! On se croirait sur un train de la ligne J entre Asnières et Colombes, quand il fait 8000 degrés dehors et qu'on est cuit à la vapeur à l'intérieur, en roulant à 2 à l'heure à cause de la signalisation foirasse ou du rapide de Pontoise qui tarde à arriver, tassés derrière les foutues baies vitrées où il y a écrit "espace climatisé". Fallait pas oublier de préciser que c'est climatisé pour les habitants de Jupiter et pas les humains. Chaud. Chaud. Chaud...

vendredi 9 juillet 2010

Head up in the *ss

...ce qui pourrait se traduire par "tête dans le Q". Oui, mes amis, j'ai un peu la sensation d'avoir coincé ma partie têtifère là où le soleil ne brille jamais.

Deux jours de suite que j'arrive pô à dormir plus de 3-4 heures la nuit, avec cette chaleur à crever, et tout et tout. C'est p'têt un effet résiduel du jet lag, j'en sais rien. C'est donc l'occasion rêvée de vous parler un peu de deux bouquins qui valent le coup d'être lus dans des moments d'insomnie, je parle en connaissance de cause.

Numéro un, je vous recommande Strate-à-gemme de Terry Pratchett (titre original : "Strata", ce qui me semble être un pluriel potentiel de stratus. En clair, on aurait pu traduire ça par "Strates", ça aurait été moins couillonou). Prolégomènes valables pour la découverte des Annales du Disque-Monde, du point de vue SF avant de débuter la grande parade bien classée en "fantasy burlesque" par l'Atalante, et je ne remercierai jamais assez Kadreg Icorus, fidèle binôme des temps anciens, de m'en avoir parlé 1000 fois jusqu'à ce que j'y repense et que je commence le cycle.

Numéro deux, Saga par Tonino Benacquista. Dans la série "toi aussi, ouvre sur le ouèbe une porte vers ton passé", il se trouve que j'étais en école d'ingé avec Fabrice, le neveu dudit Tonino. Rien à voir avec l'histoire du bouquin, qui est à mon avis pas humble du tout (car j'aime me la péter sur ce blog où seul moi ait le droit de parler) une pure merveille d'humour, de cynisme, de fatalité, d'espoir, de mise en abîme, bref, c'est d'la bombe baybay, à base de po-pom-de-terre.

Je ne vous en dirai pas plus, pour ne pas vous gâcher le plaisir. Simplement, ce sont de très, très bons livres. Lisez-les. Et faisez ce que vous disez, pour citer mon prof de maths du lycée, dont le nom m'échappe et je suis donc un ingrat.

--G4rF--

PS : pour la petite histoire, je viens de m'amuser comme un con avec le générateur de Kad qui fait des "Qui veut gagner de l'argent en masse". Ca donne ça. Et non, j'ai pas honte.

mercredi 7 juillet 2010

Sasane

Un mot en passant pour vous signaler la naissance du blog de Sasane, l'auteur des dernières images des HaggiS, et sans doute de leur identité graphique des prochains mois/années.

Bienvenue à toi. Mais t'as intérêt à me corriger tes fautes d'accent et d'accord dans le titre de ton blog, sinon je te pourris en live ici même ! Ah qu'il est doux d'être un intégriste du Bescherelle et d'abuser de son blog pour dire du mal des gens...

--G4rF--

PS : ouais, je sais, ça se fait pas. Mais je t'avais prévenu, déjà. Cela dit, dès que tu corriges, j'édite ce post pour enlever les méchancetés.

mardi 6 juillet 2010

Caribou

Ich bin de retour.

Savez-vous ce qu'est le jet lag, les enfants ? Je vois que vous brûlez d'impatience d'entendre mes explications, alors voici : le jet lag, ou décalage de réacteur en français dans le texte, est la manifestation symptomatique de la privation de sommeil et de la perturbation des cycles horaires normaux auxquelles on se soumet quand on prend l'avion et qu'on franchit plusieurs barres de fuseau horaire d'un coup.

Pour des raisons assez évidentes quand on a été un étudiant occidental façon TP-pizza-coca tiède-Quake-couche-tard, il est plus facile d'encaisser les effets du jet lag ponantin que levantin. Parce que voler vers l'Ouest avec un avion contemporain rallonge la journée d'un peu moins d'heures qu'il y en a de vol. Par exemple, quand on part de Paris vers Toronto (comme moi il y a 2 semaines), on décolle vers 11h heure locale, on atterrit à 13h heure locale. Et le vol permet de faire une grosse sieste inconfortable car c'est trop serré dans les charters.

Le jet lag levantin, lui, est autrement plus vicieux. Car quand on se la joue transatlantique back and forth, faut bien revenir un jour. C'est ce qui m'est arrivé hier. Décollage de Montréal à 23h, atterrissage à Roissy à 11h30 (le tout en heures locales). Et aujourd'hui, j'encaisse grave.

Le jet lag, amis qui me lisez, c'est la sensation d'avoir la gueule de bois et d'être totalement ruiné de fatigue, tout en sachant pertinemment qu'on n'a pas bu une goutte qui justifie de s'en prendre plein la poire comme ça. J'avais oublié à quel point c'est éprouvant. Tu arrives crevé chez toi, t'as envie de ton lit comme un vampire veut son cercueil en plein midi. Tu dors (mal). Tu manges (pas bien, le frigo est vide et il sent pas bon). Tu te lèves (en trois essais moyennement fructueux). Et tu pars bosser alors que tout ton être te crie à l'oreille qu'il n'est pas 8h, mais 2h du mat', alors va dormir espèce de con !

Tout ceci pour vous dire, camarades, que les vacances à l'estranger, c'est muy bueno, mais t'es pas reposé quand tu reviens des Amériques. Non. Et y'a pas un Tim Horton's pour prendre le p'tit dèj, par ici.

Bref, comme vous l'aurez compris, j'en ai pris plein les mirettes au Canada, j'ai passé du temps avec ma p'tite famille, j'ai roulé comme un ouf pendant 2300 bornes sur des routes écrites en braille (comprendre : pleines de trous et de bosses) avec une citadine merdique vraiment pas taillée pour ce genre de course, j'ai vu des baleines, des ours, des caribous, j'ai bouffé comme quatre, découvert les chutes du Niagara par le dessous, le fjord du Saguenay par le dessus, la boîte automatique et le régulateur de vitesse par le dedans, savouré quelques instants de glande intense au parc du Mont-Royal à Montréal et sombré dans des abîmes de détestation de l'inhumanité des lieux de transit en m'emmerdant à mort dans des aéroports internationaux pendant des heures aussi interminables que cette phrase à rallonge et tiroirs incorporés façon Qwikénia. Oui, parce que moi, je vais pas chez Carrefour mais chez Carrouf, je vais pas chez Auchan mais chez Auchiant, je vais pas chez Ikéa mais chez Qwikénia, et si ça vous plaît pas, que voulez-vous que je vous dise ? Je suis cre-vé, je vous dis. Venez pas me chercher aujourd'hui.

Par contre, j'aurai des trucs à dire bientôt, et quelques photos pour vous faire baver. Mon seul regret, c'est que le temps ait manqué pour visiter quelques lieux recommandés par l'amie Christelle et l'ami Gab, que je salue tous deux bien bas avec force amitié et moult bisous.

--G4rF--

PS : là, officiellement, je taffe. Il serait temps que je m'y mette aussi officieusement, ça va finir par se voir. Mais 187 mails à digérer, c'est long.