lundi 24 septembre 2007

Retour en ligne (contient un poème)

       Juste un mot en passant pour dire que je suis toujours vivant, malgré les apparences. Loin d'avoir réglé tous mes problèmes, mais j'ai fait du progrès dans ma laïfe depuis mes très très courtes vacances d'été. J'ai maté plein de détournements de Mozinor (grâce lui en soit rendu, il me fait vraiment marrer avec son Grissomus, ses schkreups et son "tu peux frapper au gloubouks !" -- et je te parle pas des repompes réorchestrées de Gainsbarre, c'est du bonheur qui coule dans l'oreille), j'ai écouté plein de fonk, et j'ai presque fini tous les bouquins du cycle "Fondation" d'Isaac Asimov (reste plus que l'Aube de Fondation).
Prochaine étape : le cycle des Robots du même Asimov. Et pis après, je vais me manger Bradbury et ses délires martiens. Et pis faudra aussi que j'écrive un peu, un de ces jours. Je veux dire, ailleurs que sur des lettres pour me plaindre de la stupidité confite de VNF et de la pression fiscale de ce pays de couille.
 
        V oilà aussi un petit poème pas tout à fait instantané. Ca s'appelle "A l'ombre du pic", et je l'ai écrit en écoutant Yat-Kha ce qui fait que je n'ai aucun mérite :
 

                  "Abrité dans l'ombre fraîche du pic dans la vallée

Mes traces de pas dans l'herbe sont doucement balayées

Sur ce chemin éternel, chaque homme qui passe est le premier

Car la terre bien trop fière ne se laisse pas marquer

 

                  Le rocher gris qui m'accueille m'a soutenu l'an dernier

Il sera encore debout, seul, quand je serai trop vieux pour marcher

Et le fils du fils de l'aigle que je vois au ciel planer

Poussera les nuages de ses ailes lorsque je m'effondrerai

 

                  Entre les épaules de pierre du géant ensommeillé

Cascade bruyamment la rivière que jusqu'ici j'ai longé

Sur la pointe de sa vertèbre, je me repose et m'assieds

Je ferme les yeux et essaie de le sentir respirer

 

                  Ce frémissement dans l'air si transparent et glacé

C'est le chant lent de la terre où je ne fais que passer

Mon cheminement de fourmi progressant en pointillés

Me révèle le cœur désert de cette steppe oubliée

 

                  J'y vécus mes pires hivers, mes plus scintillants étés

Et toujours cette herbe longue sauvage et irraisonnée

Qui vous cingle et vous agrippe, que seule la pluie fait ployer

Vous rappelle qu'en ce pays chaque seconde est gagnée."

 
        A très bientôt pour des nouvelles des HaggiS et de notre futur 4-titres.
-G4rF-