mardi 30 août 2011

Satire juste

Au fait, je l'avais un peu zappouillé, mais ça fait quelques mois maintenant que Bakchich apparaît à droite de cette page avec une petite croix spéciale "je suis mort", comme ça : † Bakchich. Or il se trouve que Bakchich est de retour, et ce depuis la fin juin.

Faut bien dire ce qui est, l'immense foirage que fut la Fête de la Musique des HaggiS cette année m'a détourné de cette renaissance, mais quand des empêcheurs de penser en rond de cet acabit meurent puis ressuscitent, j'estime approprié de s'en réjouir et de le signaler.

Et zou, une petite croix à retirer. Ca fait toujours plaisir !

Par ailleurs, bande de satirophiles, bande de ricaneurs jaunes, si vous lisez (et je vous fais confiance, vous le lisez) le billet hebdomadaire de l'ami Siné qui, fraîchement sorti de ses turpitudes hospitalières, ne desserre toujours pas l'étreinte de ses dents bien plantées dans le cul des faux-derches, vous n'êtes pas sans savoir que la version mensuelle de feu Siné Hebdo arrive prochainement dans les kiosques ! Le nouveau journal a déjà son site (www.sinemensuel.com), mais on peut pas y entrer pour l'instant. Cela dit, n'hésitez pas à le marque-pagifier d'avance, ça devrait valoir son pesant de cahouètes.

--G4rF--

lundi 29 août 2011

Le concept du jour

Voici ce qu'on peut lire quand on cherche la définition de "pornographie" :
représentation complaisante de sujets, de détails obscènes, dans une œuvre artistique, littéraire ou cinématographique.

Ce matin, je me parlais à moi-même dans ma petite tête, et je me disais qu'il fallait trouver un terme précis concernant le traitement partisan de l'actualité et le détournement de regard vers là où il ne se passe rien que pratiquent couramment les media indépendants de notre joyeux Fascistan. Et soudain, la lumière se fit.

Mesdames, mesdemoiselles, messieurs,

journalistes, écrivains, tribuns et politiciens,

masses laborieuses et contribuables insatisfaits,

chômeurs forcés et retraités en déshérence,

étudiants sans perspective et étudiantes sans sous-vêtement,

je vous offre aujourd'hui ce nouveau concept, ce mot particulier et reprenant adroitement à son compte le poids de l'obscénité de son quasi-homonyme... un mot chargé de la masse des hypocrisies officielles, dont il serait temps que nous nous débarrassions car après tout, la république, c'est nous... je vous donne aujourd'hui avec une larmichette d'émotion : la pernautgraphie !

...dont la définition pourrait être : lecture et représentation complaisante et obscène de sujets d'actualité, donnant à percevoir l'angle le plus favorable au pouvoir gouvernant en place, quitte à évacuer toute trace des errements dudit pouvoir au profit d'informations populistes et sans intérêt journalistique.

Je vais vous dire, les poteaux : celle-là, j'en suis fier ! La honte sur les pernautgraphes !

--G4rF--

Edit : merde, le concept existait déjà. Il a été utilisé au moins 2 fois d'après ce que je trouve. D'abord sur un album de musique paru en 2005 (ça se passe ici) et puis en tête de brève sur bakchich.info en Juillet 2010. Merde. N'empêche que je suis le premier à en faire un mot autonome ! Na !

Chair à canon

Yo ! Les copaings et les copin'z, c'est drôlement bien. Figurez-vous que c'est par l'entremise de mes innombrables relations dans le monde du showbiznem's, de l'industrim's, de la haute finanmce et de l'agriculturm's que j'ai eu l'opportunité de découvrir ceci.

Ceci, c'est Rob Paravonian qui raconte comment le Canon de Pachelbel (cf ci-dessous pour la version "classique") :


...le poursuit dans le monde entier, partout, tout le temps. C'est d'la boulettasse nucléique, enfin quelque chose dans ce goût-là. Enjoy !

--G4rF--

jeudi 25 août 2011

Cinéma le retour

Un truc qui est bien, quand ses mômes sont en vacances, c'est qu'on peut se bouffer plein de les films avec les yeux.

C'est pourquoi hier, j'ai mangé "Le nom des gens". Si vous l'avez pas vu, voyez-le. Si vous ne pouvez pas vous l'offrir, volez-le. C'est d'la boulette, ce film, je kiffe à donf le principe, la narration, les comédiens, la réalisation... Les ricains ont un nom pour les sensations qu'occasionnent des films comme "Amélie Poulain" : c'est des feel good movies. Bien qu'il ne boxe pas dans la même catégorie, "Le nom des gens" m'a fait drôlement bien me sentir.

Je suis complètement ébahi par la richesse des trouvailles scénaristiques, par la pertinence du discours aussi (qu'on peut ou non percevoir, faut ouvrir ses yeux et ses oreilles), et il est rare qu'un film parle de politique avec un tel degré d'accessibilité. Evidemment, ne pas adhérer au discours est possible (je n'y adhère que très partiellement), mais ça n'empêche pas d'apprécier.

Et je crois que tous les mecs hétéro qui regarderont le film seront raides dingue de Sara Forestier dans les 10 secondes, et pas seulement à cause de la scène du métro. J'apprends au passage qu'elle a eu un César pour ce rôle. La prestation mérite en effet d'être reconnue.

Autre film, autre genre, vu qu'on passe à Zollywood pour retrouver du blockbuster. Au cinoche hier soir, à la séance de 19h45, peinards et bien placés dans une grande grande salle pleine de vide, c'était "Cowboys and aliens", qui a cette particularité d'avoir été développé quasi-simultanément en roman graphique et en script de film.

En quelques mots, c'est pas le film de l'année, mais ce n'est pas non plus une bouse intersidérale. La coexistence western et sci-fi est particulière, et traitée ici sur un mode différent de Firefly, puisque on se situe dans le passé, dans un Ouest américain rustique et pré-ferroviaire. De mon point de vue, le scénario aurait gagné à un peu plus de noirceur, je trouve le côté entraide/brave gars qui bien que bourru cache un grand coeur de bisounours bien trop présent pour ne pas entraîner de lourdeur. Il reste que l'idée est sympa, l'histoire pas mal, il y a quelques coups de théâtre bien amenés et on voit clairement que Daniel Craig fait ses cascades (mais bon, à côté de lui, y'a Harrison Ford qui a passé l'essentiel de sa carrière à les faire lui-même aussi, alors si James Bond se déballonne à côté d'Indiana Jones, c'est la teuhon en business class). Y'a des faiblesses, quelques trous dans l'histoire que vous n'aurez pas de mal à identifier, des bizarreries et des moments trop attendus, ce qui m'amène à dire que c'est pas le film de l'année. Mais bon... je suis quand même pas déçu du voyage, alors comme on dit chez nous "mangez-en".

Bon allez, officiellement j'ai un peu de boulot alors j'y retourne.

--G4rF--

mardi 23 août 2011

Cinéma, cinéma, euh-tchi-tcha !

Hier soir, à la faveur d'un temps tranquille, on s'est regardés "Le bruit des glaçons". Bertrand Blier, Albert Dupontel, Jean Dujardin et Anne Alvaro. Hé ben, c'est carrément bizarre, mais c'est carrément bien.

J'apprécie toujours de voir Dupontel à l'écran, même si je ne peux que regretter qu'il ait choisi de s'orienter à 100% dans le cinoche en délaissant la scène pour laquelle il a autant de talent, au moins. J'ai beaucoup apprécié Jean Dujardin, qui se transforme pour moi petit à petit en une espèce de Di Caprio français : plein de bons rôles à son actif, plein de défis et de costards bizarres à endosser, un registre étalé du dramatique à la comédie, et un rendu de plus en plus juste de ses personnages. Il est balaise, l'animal.

Surprise du soir, Anne Alvaro. Son visage ne m'était pas inconnu, mais je n'ai pour l'instant vraiment vu aucun autre film où elle apparaît. Hé ben, elle rend bien. Juste, aussi, touchante et gracieuse avec un personnage en retrait forcé qui vient équilibrer l'explosion permanente de Dupontel. Je trouve son texte parfois un peu trop sentencieux, c'est dommage, sinon ça cadrait pile poil. Elle est balaise aussi, la bougresse.

Ce fut un moment de cinéma particulier, qui m'a évoqué certaines saugrenuités (un nouveau mot made in moi) du "Créateur", avec le même Dupontel, pour ces situations étranges et inconfortables que traversent les héros de l'histoire. A l'exception faite d'une musique de film que je n'ai pas trouvé très adroitement placée, j'ai passé un bon moment, et je vous recommande le visionnage de ce flim.

Parenthèse de l'obsédé : y'a aussi Christa Theret qui nage un peu et qui enlève le haut. Boudiou !

--G4rF--

lundi 22 août 2011

Vacaciones

J'inaugure ce jour une nouvelle tradition qui, si l'on peut se fier à mon aptitude à la régularité, sombrera dans le néant dès la fin de ce post : le compte-rendu bordélique de vacances.

La blogosphère du ouaibe deux point zéro et des poussières regorge de ces moments délicieux et sans le moindre intérêt où l'on se retrouve à décrire par le menu à la face indifférente d'un monde occupé à autre chose, à quoi on a occupé son précieux petit bout de temps libre. Comment, dans ces conditions alléchantes, ne pas être tenté d'apporter sa pierre à Lady Fiss ?

D'abord, les préparatifs. Week-end numéro un, remplissage de Kangoo au taquet de sa race de coffre, enfin en tout cas c'est ce que nous craignions. Après de multiples altercations verbales sur le fait qu'une longue route nous attend ensuite et que Madame ne peut pas conduire si la lunette arrière est occultée par les bagages, le constat se fait (et il est sans appel) : un Kangoo, c'est plein de place. Mais alors plein de chez plein.

Avec 4 valoches, une poussette, quelques sacs de merdier, j'ai quand même dû démonter la plage arrière et la loger au fond du coffre parce que sinon ça rentrait pas, mais on voit toujours très bien la route dans le rétro. A vrai dire, le niveau des bagages ne dépasse pas celui de l'appui-tête du siège de la grande... Encore une victoire de Range-Man ! J'en profite d'ailleurs pour pousser un cri de colère et de rage auprès des nouilles qui, d'après Auto Plus de la semaine dernière (lu chez beau-papa), ont élu le Kangoo voiture la moins sexy du parc français, du point de vue des femelles humaines interrogées. A celles-là je dirais : 1) rien à foutre de la tronche de la caisse, surtout qu'on voit pas l'extérieur quand on est assis dedans pour rouler 2) faut vraiment avoir rien à foutre de sa vie pour répondre à une enquête comme celle-là 3) ma bagnole, tout moche qu'elle soit (et en plus, sa peinture est vraiment laide), a un mérite particulier qu'on ne retrouve ni chez Feurari, ni chez Merdécèss : elle joint l'utilitaire à l'agréable. Alors allez vous endetter toutes seules de 30 000 € pour vous payer un machin qui passera le plus clair de son temps à attendre que vous vous en serviez, moi pendant ce temps-là j'utilise mon fric à des trucs moins cons qu'une bagnole ! Ha ha !

Fin de la séquence "dénonce", retour à la chronique d'un repos nécessaire. Départ pour la côte Picarde, et temps pas terrible qui s'annonce. Oui, je sais, j'ai dit "longue route", mais c'est pas celle-là. Parce que là, on va chez mes beaux-parents récupérer les gosses et leur montagne de fringue, fêter l'anniv de beau papa et faire Le Tréport - Montpellier lundi matin. Tôt, le matin.

Buvage de coups, repos précaire après une semaine de taff difficile, nous voilà dimanche soir où je recommence à jouer les équilibristes du remplissage de coffre, et où j'atteins le succès sous les acclamations délirantes de deux mouettes qui passaient par là. Le support d'appui-tête pour installer l'ordi portable qui permettra à la grande de se distraire est en place, les bouteilles de coca (pour l'apport en caféine) sont prêtes, le pique-nique attend sagement dans le frigo que nous l'embarquions, on a concocté un pack de bouffe de bébé, tout le monde est dans les starting-blocks : c'est donc le moment d'aller se pieuter, parce que demain, lundi 8 Août, c'est cassos à 2h du mat'.

Et c'est là que ça déconne. La petite dernière nous fait une monumentale nuit de merde, nous empêchant de prendre le repos nécessaire pour assurer un trajet dans le confort. C'est con, si on part si tôt le matin, c'est justement pour profiter de son temps de sommeil pour avaler un max de bornes... Bon, il est évident que si la SNCF faisait des tarifs abordables pour une famille de 4 et avait une desserte suffisante pour pouvoir faire le trajet en train et finir éventuellement avec une location de voiture bas de gamme, voire pourquoi pas faire voyager la caisse dans le train, ben on n'en serait pas là. Mais bon, on en est là, alors on arrive à la deadline, 1h30 du mat debout pour finaliser les préparatifs et mettre les voiles. Curieusement, 1h30, c'est aussi le temps de sommeil que la dernière née m'a gentiment accordé. Autant dire que la route va être périlleuse.

De 2h (heure de départ, sous les yeux de la famille qui a veillé pour nous) à 4h du mat, on se bouffe la route vers Paris. Le temps ? Exécrable. Régulièrement, des seaux de flotte nous sont jetés au pare-brise par les assistants du chef décorateur. Enfin, si c'était une pluie de cinoche, ce serait comme ça. Mais c'est pas du cinoche. Je me retrouve contraint de ralentir méchamment et de faire péter les anti brouillards, histoire de voir un peu plus nettement les bords de la route pour éviter d'aller faire du hors-piste. On peut parler de route de merde, là.

De 4h à 5h, on se tape la traversée de Paris, enfin depuis le péage de l'A16 jusqu'au péage de l'A10. Ca roule pas mal, mais je ressens puissamment la fatigue. Et ça va pas aller en s'améliorant. J'ai beau boire du coca, la caféine ne parvient pas à me maintenir en éveil, et l'attaque de l'A10 vers Clermont-Ferrand via l'A71 est dure, dure, dure... Relais de volant, j'essaie de grapiller un peu de sommeil sans vraiment de succès. Et ça dure, et ça dure... Bref, au bout d'un moment, les gamines se réveillent, les biberons/changement de couche/pause pipi/besoin de café s'empilent, et le temps s'étiiiiiiire interminablement. Deux ou trois fois, je me surprends à m'endormir au volant, et quand enfin on finit de descendre le grand toboggan du Pas de l'Escalette, bah je suis content parce que le calvaire routier va bientôt prendre fin.

Ensuite, bah, pour faire court, accueil familial, grand débarquement de valoches, retrouvailles, et le simple fait de ne plus avoir à maintenir sa concentration pour éviter au volant de prendre sa liberté est une bénédiction.

En vrac, pendant ces vacances :

  • on a pas mal roulé pour faire des aller-retour vers le Pont du Diable du côté de Saint-Jean-De-Fos, pour aller faire des plouf dans l'Hérault avec les enfants,
  • on a exploré le village de Viols-Le-Fort, où ma famille nous a accueilli (jusqu'à nous prêter une baraque, merci Anne-Ca & Philippe !) et où j'ai retrouvé (sans les cigales parce qu'il faisait pas assez chaud au début) l'ambiance particulière des étés de ma jeunesse. J'ai même repris un verre au Bar de l'Avenir, dont la grande salle voutée avec son éternel babyfoot m'aurait tiré une larme si j'avais eu de l'eau à gâcher...
  • on a fait des tours vers St-Martin-de-Londres chez Steph & Alex & leurs loupiots
  • on a fait des tours vers Les Matelles chez André & Zaza & leurs loupiottes. Première vision d'un taureau dans les rues d'une ville pour mes gamines. Le boucan que font les bestiaux quand ils remontent dans le camion des manadiers a logiquement fait chouiner la petite dernière.
  • on a visité plusieurs fois l'intermarché de St Gély du Fesc (a.k.a. Saint Gély de Mes Fesses pour mon vieux père aux blagues éculées). J'ai appris pendant mon séjour que c'est dans cette ville de l'arrière pays montpelliérain que le vieux Georges Brassens a cassé sa pipe, dans la douleur qui plus est. Merde alors.
  • on a quand même réussi à mettre les pieds dans l'eau de mer en écoutant comme des crétins le GPS qui nous a envoyés directement dans les travaux des boulevards de Montpellier, en zappant totalement la voie rapide de contournement de la ville, et c'est donc bien après l'heure souhaitée que nous avons pu faire plouf dans l'eau de Carnon-Plage. On s'est barrés à midi, avant l'envahissement par les touristes à coups de soleil, mais quand même j'ai pu profiter de l'espace, d'une eau moins agressive que celle de Picardie, et aussi des deux p'tites pépées qui faisaient du topless à moins de 5m de notre installation de campagne (poussette-parasol-serviette-bateau gonflable, manquait plus que la glacière avec de la 33 export et on était au top du cliché). Le temps a manqué pour achever la forteresse à la Vauban que j'ai entamé avec ma grande. Dommage. D'une manière générale, j'ai plutôt la classe dans le domaine très restreint et réservé aux connoisseurs du bâtiment en sable fait sans outil. Fin de la séquence "j'me la pète à la plage".
  • on a profité avec délectation, toujours à Viols Le Fort, d'un resto improbable et recommandé par le routard ou le p'tit futé ou le gros malin, enfin un truc du genre. Ca s'appelle "Carnet de voyage", c'est tenu par une femme très sympa échappée (de peu) de Nanterre, on y bouffe admirablement bien et je recommande l'adresse aux visiteurs de passage, parce qu'elle mérite d'être connue. Testez la gelée de romarin avec le samoussa. C'est pas prévu à sa carte, mais tout le monde lui réclame alors elle le fait (quand elle a prévu le samoussa au menu du jour). Et pis demandez-lui du thé glacé, parce que c'est du vrai thé qu'elle fait elle-même et qu'il est bien meilleur que celui des canettes (gaffe, par contre, après 20h, un grand verre de ce truc et tu restes réveillé jusqu'à 3h du mat). Y'en a pas toujours, c'est elle qui choisit ce qu'elle cuisine, mais quand y'en a, prenez-en !
  • on a fait un tour, dans la direction de Ganges, à Laroque chez Jacques & Francette. Déjeuner en terrasse en se foutant gentiment de la tronche des canoëistes d'un jour en train de se viander au passage du déversoir de l'Hérault, précédé d'un bon plouf dans l'eau très très fraiche dudit Hérault ce jour-là... ce fut bien cool. Pour l'anecdote, si vous passez dans le coin, n'oubliez pas de regarder ça. Vous l'aurez compris, c'est la cote des inondations, avec l'année correspondante. J'aurais pas aimé être là en 1800, ou alors sur un hélico.
Tout ceci nous fait un séjour balaise, sans compter la bouffe dans la rue de Viols avec les voisins d'Anne-Ca jusqu'à 1h du mat', avec torchage intégral d'une bouteille de poire, le glandage en règle au mazet de Philippe, l'accueil toujours nickel de Claude & Cricri, bref jusqu'au départ à 4h du mat' pour la route du retour en direction de la Picardie via Paname, c'était bien chouette. J'oubliais aussi le tour à St Guilhem le Désert, qui fut bien cool aussi.

Route du retour moins difficile que celle de l'aller mais presque : la petite dort mal (comme d'hab), la grande fait un cauchemar à 3h du mat'... réveil à 3h30, départ effectif à 4h22, à 5h et des poussières on passe le viaduc de Millau dans le noir (jolie vue), quelques paquets de minutes plus tard j'attaque sauvagement les grands cols du massif central, et juste avant de plonger dans une purée de pois intense après avoir passé les Issardets et le suivant dont le nom m'échappe, petit lever de soleil (à l'Est, donc bien placé). Cette fois j'ai assez dormi, et je ne me sens pas tomber dans le sommeil au volant. C'est déjà mieux.

Changement de volant un peu avant Clermont, arrêts biberon et pipi divers, on déjeune à Limours chez môman et pôpa (qui s'échappe du taff pour l'occasion, ça fait plaisir de voir que mon père apprend enfin à se détendre) et je fais mon crevard en récupérant dans le jardin, ronflant comme un sonneur à l'ombre du cerisier. Puis on se relance vers Sannois pour régler en catastrophe des problèmes de paperasse variés, puis re-re-en bagnole vers la Picardie. Arrivée à 20h, ça nous fait une journée intégrale (et longue) en bagnole. Mal au cucul, mais on est content d'arriver.

Voilà, je pense que c'était suffisamment bordélique. Tant que je vous tiens, et toujours dans l'esprit "and now for something completely different", voici du drôle issu du Canard Enchaîné de ce mercredi. Pas très classe, mais ça m'a fait marrer.

Page 7, en bas à droite, rubrique "Rue des Petites Perles".

Vu dans "24heures.ch" (8/8) :
       "Jardinage. Jolie dame 55 ans, franco-suisse,
       souhaite rencontre."
       Pour arroser sa pelouse ?


Je vous avais bien dit que c'était pas très classe. :-)

--G4rF--

mardi 2 août 2011

Joli son, grands moments

Les gensses qui me connaissent le savent bien, je recherche désespérément de quoi me marrer un bon coup ou de quoi m'émouvoir, et parfois les deux. En l'absence de contenu personnel à vous présenter, faute de temps pour mettre en forme ce que j'ai produit dernièrement, et compte tenu du fait que je me suis bouffé pas mal de presse indépendante, plus le deuxième tome du fabulouss duo Ilium/Olympos de Dan Simmons, monstre sacré s'il en est dans mon panthéon personnel, bah je suis un peu sec pour vous.

Mais faut quand même que vous écoutiez ce joli morceau, que je vous ai peut-être déjà bloggouillé, ou pas, chais pu. C'est du Yat-Kha dans le texte, c'est juste magnifique, et ça s'écoute avec une sono apte à restituer proprement les basses, s'il vous plaît :


Et puis il faut aussi que vous vous fassiez un bon shoot d'Oldelaf, parce qu'Oldelaf, avec ou sans Monsieur D. (ce qui n'est pas sans nous rappeler les formidables aventures de/sans Lapinot), bah c'est d'la boulettasse atomique.

Number ouane, la tristitude (y'a de la pub sur cette vidéo, mais l'intro du morceau n'est visible nulle part ailleurs pour l'instant) :




Number two, "J'ai chaud", un morceau très triste sur l'expérimentation animale en milieu adolescent :


Number fri, "Les barres technos", avec un +1 pour les Milky Way :

C'est-y-pas du bon matos, ça, ma bonne dame ? Hein ? Baaaaaaaah bien sûr que si !

--G4rF--