jeudi 25 août 2011

Cinéma le retour

Un truc qui est bien, quand ses mômes sont en vacances, c'est qu'on peut se bouffer plein de les films avec les yeux.

C'est pourquoi hier, j'ai mangé "Le nom des gens". Si vous l'avez pas vu, voyez-le. Si vous ne pouvez pas vous l'offrir, volez-le. C'est d'la boulette, ce film, je kiffe à donf le principe, la narration, les comédiens, la réalisation... Les ricains ont un nom pour les sensations qu'occasionnent des films comme "Amélie Poulain" : c'est des feel good movies. Bien qu'il ne boxe pas dans la même catégorie, "Le nom des gens" m'a fait drôlement bien me sentir.

Je suis complètement ébahi par la richesse des trouvailles scénaristiques, par la pertinence du discours aussi (qu'on peut ou non percevoir, faut ouvrir ses yeux et ses oreilles), et il est rare qu'un film parle de politique avec un tel degré d'accessibilité. Evidemment, ne pas adhérer au discours est possible (je n'y adhère que très partiellement), mais ça n'empêche pas d'apprécier.

Et je crois que tous les mecs hétéro qui regarderont le film seront raides dingue de Sara Forestier dans les 10 secondes, et pas seulement à cause de la scène du métro. J'apprends au passage qu'elle a eu un César pour ce rôle. La prestation mérite en effet d'être reconnue.

Autre film, autre genre, vu qu'on passe à Zollywood pour retrouver du blockbuster. Au cinoche hier soir, à la séance de 19h45, peinards et bien placés dans une grande grande salle pleine de vide, c'était "Cowboys and aliens", qui a cette particularité d'avoir été développé quasi-simultanément en roman graphique et en script de film.

En quelques mots, c'est pas le film de l'année, mais ce n'est pas non plus une bouse intersidérale. La coexistence western et sci-fi est particulière, et traitée ici sur un mode différent de Firefly, puisque on se situe dans le passé, dans un Ouest américain rustique et pré-ferroviaire. De mon point de vue, le scénario aurait gagné à un peu plus de noirceur, je trouve le côté entraide/brave gars qui bien que bourru cache un grand coeur de bisounours bien trop présent pour ne pas entraîner de lourdeur. Il reste que l'idée est sympa, l'histoire pas mal, il y a quelques coups de théâtre bien amenés et on voit clairement que Daniel Craig fait ses cascades (mais bon, à côté de lui, y'a Harrison Ford qui a passé l'essentiel de sa carrière à les faire lui-même aussi, alors si James Bond se déballonne à côté d'Indiana Jones, c'est la teuhon en business class). Y'a des faiblesses, quelques trous dans l'histoire que vous n'aurez pas de mal à identifier, des bizarreries et des moments trop attendus, ce qui m'amène à dire que c'est pas le film de l'année. Mais bon... je suis quand même pas déçu du voyage, alors comme on dit chez nous "mangez-en".

Bon allez, officiellement j'ai un peu de boulot alors j'y retourne.

--G4rF--

1 commentaire:

Anonyme a dit…

"Le nom des gens" où il est dit que la Capoeira est un sport de gauche :)