lundi 29 mars 2010

Wax for your ears

Ce morceau me rebondit dans la tête depuis que je l'ai chopé vite fait sur Neo : c'est du Wax Tailor, il porte bien son pseudonyme, et le morceau s'appelle B-Boy on Wax.


Enjoy !


--G4rF--


#1 in my class !

jeudi 25 mars 2010

Da skeud

Oh yes ! Devant l'enthousiasme suscité au sein des masses par la proposition de couv de disque élaborée par l'ami Alex, je ne résiste pas au plaisir de vous la faire partager :



C'est pas beautiful, ça ? Y'a même nos têtes en mouton custom ! D'la boulasse atomik, ch'teul'dis, mwa !


Côté HaggiS, y'a du concert dans l'air : on a une date à venir à Paris, du côté du Canal de l'Ourcq, genre un dimanche après-midi en mai, quand il fera beau. Et aussi un conc' privé qui s'annonce, fin mai, pour l'anniv d'un pote. Ca joue, c'est bon !
Allez, j'me calme, je gobe mon café et j'y retourne.





...




...




Yay !


--G4rF--

mercredi 24 mars 2010

Tiff taff touff

Le travail, c'est la santé.


Paraît-il.


En ce jour de grâce que Dieu et Francis Lalanne nous offrent, mon boulot me gonfle grave. Prise de gueule le matin, deadlines impossibles, fournisseur malveillant, sans parler des quelques tarpons qui godillent de la caudale dans le projet en interne, sans rien faire de plus efficace que remuer de l'air et me les briser menu.
Ouais, je sais, je ne suis pas drôle, là. Ni intéressant. Mais franchement, vous n'aimeriez pas être à ma place, les z'amis.


Allez, je vais soigner ça en répèt ce soir. L'ami Alex nous a bricolé une couv' de CD bien sympathique. J'espère que les collègues vont adhérer.


--G4rF--

mardi 23 mars 2010

And the chouineur is...

Me ! Myself ! I !


Quelle formidable soirée que celle donnée par mon vénérable éditeur, Le Manuscrit.com pour ne pas le nommer.
Quel excellent moment.
Assis à 6 autour d'une table... pardon, tassés à 6 avec des chaises de jardin en plastoc autour d'une planche posée sur 2 tréteaux, royalement habillée d'une nappe en papier qui ne dépareillerait pas la buvette de l'amicale bouliste de Magny-Les-Hameaux, avec sous nos yeux les piles de bouquins commandés sous la pression de l'équipe commerciale de l'éditeur pour cette occasion inoubliable, et dont je n'ai pas vendu un seul putain d'exemplaire ce soir-là... plus emmerdé qu'un égoutier qui aurait manqué une marche... une espèce de distillat d'ennui, un sombre sentiment de foirage monumental, et aussi quelques courbatures dans le bas du dos après avoir traîné mes 40 bouquins dans le train de banlieue et dans le métro jusqu'au lieu de non-festivité... voilà ce que j'ai pu ressentir.


Je vais vous dire : mon seul regret, c'est d'avoir eu le malheur de croire mon interlocutrice quand elle m'a pipeauté sur l'importance de l'événement et la grande probabilité d'écouler une bonne part de mon stock ce soir-là. Et, consécutivement, d'avoir fait de la retape auprès des copains. Mes amis, vous n'êtes pas venus, ou alors vous étiez vachement discrets, et je ne peux pas vous en vouloir : c'était tellement naze qu'on pourrait mettre la photo de l'endroit dans le dictionnaire pour illustrer "naze".


J'ai eu l'occasion de provoquer, sans le vouloir, l'ire de quelques créatures éditeuses, ou de sous-fifres stagiaires probablement mal payés, qui m'ont expliqué en long, en large et en travers qu'il ne fallait pas boire du vin parce que sinon, voyez, ça risque de tâcher le sol, et si ça tâche le sol on se fait passer un savon par les tauliers. Bah oui, en même temps, ils n'allaient pas faire l'événement culturel de l'année dans leur 2ème étage exigü. Alors ils ont loué un machin. Qui apparemment, a besoin de savon pour faire partir les tâches de picrate. Des fois que nous autres, auteurs en herbe et intérimaires de la plume, ayons la regrettable audace de lamper plus que de raison.


En même temps, sache-le, éditeur qui me lit peut-être : le pinard et mes correligionnaires en infortune salonarde ont été ma planche de salut pour éviter de me suicider en me passant en boucle le discours lénifiant intronisant la star du jour qui, elle, je l'espère, a réussi à vendre quelques books. Parce que, franchement, se faire chier à ce point-là, ça devrait être interdit ou remboursé par la sécu.
Alors certes, la critique est facile, mais se faire causer comme à des gamins alors qu'on est serrés comme des sardines sur nos bancs d'infamie, attendant comme des putes à 10 balles de faire une passe avec un éventuel lecteur, éventuellement intéressé, éventuellement convaincu de rester malgré l'indigence du buffet (gobelet en plastique avec de l'eau et bretzels made in Leader Price)... ben c'est usant.
Du coup, je l'ai bu, mon pinard. J'ai gentiment siroté mon godet avec mon compagnon de droite, un certain Guillaume Labrude, dont l'opus "Contenu explicit" est à mon sens inégal mais recèle quelques passages savoureux. Je crois qu'il n'aime pas Chicago, cependant. Dommage. C'est quand même le sweet home des Blues Brothers.


Bref. Pour citer mon père, et ça me fait plaisir de le citer car je ne le cite pas souvent, "c'était tristement chiant". Ai-je précisé que même amener son gobelet d'eau dans la salle de torture était prohibé ? Y'a un côté SM dans l'histoire. Ou alors, au passage du Retz, ils se sont fait enfler par l'entrepreneur qui leur a fait les sols en marbre... hé hé ! Bah oui, ça se protège, le marbre. Y compris du pinard. Y compris de l'eau. Il paraît même qu'on peut le prémunir contre les attaques d'éditeurs pas nets, mais bon, c'est peut-être de la légende...


Bon, assez dégoisé sur ces tristes sires, dont j'eusse sans doute accompli le panégyrique si tant avait été qu'ils fussent pris de la loufoque idée de me décerner le fameux prix du premier roman en ligne, septième du nom. Parce que je suis un sale crevard, quand même. Will you bite the hand that feeds you ? Probably yes. 'cause it doesn't feed me at all, you jerk. Mais cette expérience fut enrichissante humainement. Par exemple, je crois avoir trouvé un illustrateur pour ma prochaine couv'. Et aussi une sympathique dame vivant dans la Creuse et qui écrit de la Fantasy (3 bouquins à ce jour).
J'ai découvert une stagiaire qui taffe chez Bragelonne, et qui se la joue un peu, mais bon : j'ai bossé dans l'audiovisuel, alors pour ce qui est de se la péter, j'ai vu bien pire. Et j'ai découvert qu'il était urgent que je boucle mon 2ème opus, et que j'écrive et que j'écrive et que j'écrive. Reste à trouver un peu de temps et de coeur à l'ouvrage. Car mon nouveau boulot à la Mairie de Paris m'occupe plutôt beaucoup, j'ai plein de taff à la bourre à faire pour mon groupe, je dois me rappeler aux copains pour leur dire que je suis encore vivant et que je suis un ours. Je dois m'occuper de ma petite famille. Je dois me préparer psychologiquement à voyager au Canada pour aller voir les baleines (faut apprendre à parler le Doris).
Je dois retourner lire le blog de HaTcH, et le blog de GaB, et le blog d'Aki. Et scénariser des trucs pour LN.


Ah la la, trop dur la laïfe quand approche le milieu de trentaine. Putain de privilégié que je suis.
Sinon, faut aussi que je finisse le Monde Diplo de Mars (quel putain de bon journal, même à 10 euros je crois que je l'achèterais), et que je lise L'empire du moindre mal, de Jean-Claude Michéa. Je l'ai commencé, c'est d'la bonne baby.
Au fait, je vous ai dit que j'avais fini L'espace de la révélation d'Alastair Reynolds ? Ben plus de 800 pages pour une fin aussi alambiquée et une progression aussi flemmarde, ça m'a un peu fait mal. Je ne suis pas sûr de lire les suivants. En tout cas, je les achèterai pô avant de les avoir lu.


--G4rF--

lundi 15 mars 2010

Soy un perdedor, I'm a loser, baby, so why don't you kill me...

Et le loser, c'est moi. Bah oui, c'est beau de se bercer d'illusions, mais malheureusement mon super livre qui est très très bien, alors achetez-le et frottez-vous le corps avec pour augmenter votre libido et réduire vos risques de choper le cancer du coude gauche, ben mon super livre a été écarté de la liste des prétendants au titre du Prix Du Premier Roman En Ligne de mon éditeur Le Manuscrit.
Je sais, je sais, c'est d'une injustice flagrante, et je serais bien avisé d'interpeller les juridictions compétentes --c'est à dire ma môman et les pivoines de mon jardin-- pour me faire rétablir dans mon bon droit d'auteur.


Cependant, cette petite péripétie n'est pas sans rappeler la litanie des portes claquées dans ma gueule lorsque je tentais de soumettre mon manuscrit à l'opinion tranchante (et tranchée) des éditeurs classiques. Comparé aux baffes à l'amour propre que tu te prends dans ces cas-là, et qui sont la plupart du temps justifiées, quoique mal justifiées, ce refus de me laisser accéder au trône d'un prix littéraire de rang indéterminé me laisse juste assez d'agacement pour que j'en fasse un post sur mon blog.


Disons que ça picote l'ego de cet énorme vantard qui est en moi, et que je tente autant que possible de faire taire sans véritable succès à ce jour. C'est la faute aux copains : ils sont trop gentils avec moi, ils me disent trop de bien. Salauds de potes !


Autre sujet : j'ai terminé Ilium de Dan Simmons (cf mon post précédent). Faut que j'aille taxer Olympos à ma bibliothèquounette à moua. Et j'ai attaqué L'espace de la révélation, d'Alastair Reynolds. C'est pô mal, et plutôt chronophage jusque là. Juste au moment où je me disais qu'il faudrait que je freine ma boulimie de lecture, pour écrire un peu, quand même, de temps en temps.


Encore un autre sujet : LN fait rien qu'à dessiner des comics, à tel point qu'il va falloir que j'en scénarise d'autres sinon elle va tomber à court (sauf si elle fait ses propres scénar, car je l'en sais capable). Ceci m'amène à une réflexion étrange mais radicale sur mes aspirations d'avenir : j'ai sans doute plus de chance d'arriver à vivre de mes écrits en tant que scénariste qu'en tant qu'écrivain, me semble-t-il. Je trouve que faire un scénario, c'est pas si dur : faut juste essayer de pas se foutre de l'opinion du lecteur, et tu peux compter sur le talent du dessinateur pour faire le boulot d'hypnose de l'auditoire que tes seuls mots doivent faire quand tu passes par l'écrit au lieu de l'image.


Écrire, c'est dur. Heureusement que ma moitié m'a fait une réflexion pleine de bon sens qui m'a amené à reconsidérer le début de mon 2ème opus, que je trouvais fadasse, et à en faire quelque chose de plus mieux bien bien. Et puis ce serait tellement mieux, ma vie, si je pouvais passer mes journées à écrire, écrire, écrire encore, et bouquiner et me culturiser, et gagner ma vie avec. J'aurais le temps d'amener la gamine à l'école le matin. Je rentrerais, je me ferais un p'tit kawa que j'emmènerais à l'étage en le touillant distraitement tout en pensant à cette putain de phrase terrible qui m'échappe et qu'il faut enfin que j'arrive à écrire. Sur une machine volontairement coupée du monde, d'Internet, je taperais et taperais et effacerais et taperais.


En sourdine, du Chopin, du Mass Hysteria, du Nine Inch Nails, du HaggiS et du Beethoven à profusion. Peut-être aussi Debussy et Marcel & son orchestre. Sur mon super outil de traitement de texte spécialement customisé par mes soins, les pages de mon bouquin en cours d'écriture s'afficheraient au format poche, en double page, sur un grand écran qui fait pas trop mal aux yeux. Gras, italique, et rien d'autre comme option de mise en forme. J'écrirais en Garamond, ou en Times. Des histoires à moi, sorties de rien, jetées là comme les galets qu'on balance comme des cons du bout de la jetée Nord de la plage de Mers-Les-Bains, quand la mer est haute et qu'on entend bien les ploufs. Des fois, ça fait gloups et c'est nul. Des fois, ça jaillit assez haut pour te mouiller la face, et ça fait du bien.


De temps en temps, dans un sursaut de vanité, je bougerais mon cul pour prendre le train et aller faire un tour dans je ne sais quelle ville à 2 heures de TGV maximum. Je sortirais de la gare, hagard et désorienté, cherchant un café propice à poser mon postérieur et un portable avec assez de batterie pour tenir la journée. De croissant en café crème, de chocolat en quart de bourgogne, j'écrirais, j'écrirais, j'écrirais. Et puis, de temps en temps, j'arrêterais d'écrire pour regarder marcher les jolies filles du cru, car il y en a toujours, il suffit d'ouvrir les yeux.


Un grand feignant en vadrouille dans ses bas de casse insondés. C'est purement fantasmatique, mais ça me plairait bien.


J'ai perdu une occasion de me faire féliciter par des gens que je ne connais pas, alors que tous mes copains et copines (même perdus de vue depuis longtemps) m'ont encouragé à poursuivre dans ma voie de tâches d'encre aux doigts. Finalement, je l'ai déjà gagné, mon prix. Je vois pas pourquoi je continue à m'emmerder en ruminant ce semblant de foirage qui ne m'aurait rapporté qu'un sentiment de facilité qui m'a déjà coûté de nombreuses choses et personnes auxquelles je tenais, au lieu d'aller chez moi et d'écrire, écrire, écrire...


--G4rF--

mercredi 3 mars 2010

Prix du premier roman en ligne - j'me la pète grave

Fond sonore : rien (pas le temps)

Hééééééé t'sais quoi t'sais quoi ? Aujourd'hui, c'est la Saint-Jmeulapèth, alors j'me la pète : après 3 tours de sélection pour le 7ème prix du premier roman en ligne, je suis toujours dans la course !


Alors, je repose la question à ceux qui n'ont pas encore répondu : qui a envie de venir le 22 Mars 2010 à 18h faire un p'tit coucou et manifester son soutien, en échange d'une corruption active à base de vin rouge servi sous la table (je sais pas s'il y en aura pour l'assistance) et de tranches de saucisson ?
Faut me le dire avant lundi prochain, que je vous compte sur la liste des invités.


Sinon, je taffe comme un ouf, je finis de manger un livre de Christian Salmon qui s'appelle "Storytelling : la machine à fabriquer des histoires et à formater les esprits" (pas mal, quoi qu'un peu dispersé à mon goût), et j'ai commencé "Ilium" de Dan Simmons, qui est décidément un grand malade et un mec vraiment très doué. Si vous ne les avez pas encore lus, jetez-vous sur Hypérion et Endymion. Et lisez aussi L'échiquier du mal. C'est d'la bonne !


--G4rF--