lundi 22 septembre 2014

Odieux connard

Hé non les amis, je ne parle pas de moi, là.
Je fais référence (vite fait) à un blog qui parle de cinéma et aussi de société, avec le genre d'humour noir que j'affectionne au plus haut point.
Sam, c'est pas forcément ton pote...
Pub copinage à 2 balles, je le confesse, mais franchement c'est d'la balle.

Alors, au hasard, je recommande de lire les articles suivants :

Tout ça se lit ici, sur le blog d'un odieux connard. J'achète !

--G4rF--

mardi 9 septembre 2014

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Multitâche non préemptif
A donf, le G4rF. Non seulement je recommence à blogger, mais en plus j'ai ouvert un nouveau blog spécialement dédié à ma lutte sociale actuelle (contre la réforme dite des "rythmes scolaire").

Si ça vous branche, ça peut se lire ici : Ne marchez pas dans la réforme.

--G4rF--

vendredi 5 septembre 2014

Fich(tr)e de lecture - "Flashback" de Dan Simmons

J'ai lu ça, et c'était bof.

Quelle étrangeté, mes amis.
Dan Simmons, pour moi, ce n'est pas n'importe qui.
C'est d'abord l'auteur de "L'échiquier du mal", première de ses œuvres à laquelle je me suis attaqué il y a maintenant un bon paquet d'années.
C'est ensuite l'auteur de l'époustouflante série des Cantos d'Hypérion, riche, belle, puissante saga tirant vers la poésie, l'introspection philosophique, le space opera, l'épouvante (le gritche, mes amis, le gritche ! La vache, quelle trouvaille, ce croque-mitaine qui tue à rebrousse-temps !).
Viennent ensuite Ilium et Olympos, relectures épastrouillantes des écrits d'Homère dans une perspective futuriste tout bonnement incroyable, fulgurante de créativité, paraissant partir dans 20 directions divergentes qui finissent par se réunir en une unité qui fait sens.

C'est caca beurk, mais j'aime bien !
Enfin, Terreur, sur un autre rythme, un autre temps, plus proche de nous et cette fois bien plus mâtiné de fantastique que de cette science-fiction dans laquelle il excelle (selon moi).

Jusque là, rien à dire, pas un reproche à faire qui ne puisse être empreint d'une subjectivité sur l'écriture, le déroulé du récit, la manière de faire ci ou ça... donc rien de bien méchant.

Et pis, boum, début de l'été, plus rien à lire, je me paie "Flashback". Et là, je ne comprends plus très bien.



Je ne vais pas te spoiler l'histoire, mon z'ami, la quat' de couv' le fait déjà suffisamment, et vers le milieu du bouquin on comprend à peu près vers quoi va tendre la fin.
C'est une enquête policière dans un genre d'USA post-ap' (ça veut dire post-apocalyptique pour les prétentieux dans mon genre qui aiment les apocopes sanglantes).

Ce qui me chagrine un peu, dans ce bouquin, au delà du fait que la fin n'est pas excessivement dure à anticiper (a contrario des bouquins de S-F précités), c'est le discours politique.
OK, je prends note, sur la couverture, y'a écrit "Roman", ce qui signifie dans tous les cas de figure que tout ce qui suit ces 5 lettres est à verser au crédit de la fiction.

Pour vous la faire courte, le gars nous explique que les affreux musulmans --ouh là là môman j'ai peur envoie moi une bonne goulée d'eau bénite dans mon pastaga pour me purifier avant la sainte côte de porc au barbeuk-- ont bombardé Israël, formé un machin désigné comme le "Califat Global", et que le système occidental s'est effondré sous le poids lancinant des aides sociales distribuées gratos à tout le monde (et certainement pas à cause des hedge funds, sociétés écran et autres paradis fiscaux façon Delaware qui font des Etats-Unis l'autre pays de l'arnaque).

Danny, mon petit Danny, sans vouloir faire ma Madame Moisie : c'est pas brillant.

J'ai peine à croire qu'un garçon de ton âge, Danny-boy, soit suffisamment benêt pour donner foi aux cris d'orfraie des néo-libéraux ultra conservateurs façon Rick Perry ou Donald Trump qui annoncent le cataclysme/la fin du monde/la banqueroute (biffez la mention inutile) à l'occasion des récents débats américains sur la loi imposant une couverture de santé minimale à tout le monde.
J'y crois à mort !
Alors okay, à Mickey-sur-Capital-Land, ça fait bizarre, y'en a même qui disent que c'est une mesure socialiste (ils connaissent pas les nôtres, de socialistes, sinon ça leur ferait sûrement moins peur). Mais bon, des aides sociales qui mettent à terre le pays le plus riche de la planète ? Des méchants musulmans qui veulent dominer le monde et qui arriveraient à se mettre d'accord pour y régner sur une bonne moitié, alors que c'est l'Islam est la plus jeune des 3 religions du livre et qu'elle a déjà connu un paquet de schismes comme tout dogme qui se respecte, avec tous les conflits fratricides qui viennent avec ? Des japonais qui prennent le pouvoir aux U.S.A. et qui parviennent à reconquérir la Chine pour imposer un nouveau shogunat ? Le tout, en quoi, en 2035, ou en 2055, je sais même plus ?

A qui veux-tu faire croire ça, mon Danonino ? T'es pas sérieux, mec, ça tient pas debout et t'es décevant à agiter des éventails fétides et faciles que des populistes irrités du bulbe ont frénétiquement branlotté avant toi. Et pour couronner le tout, le dernier espace de liberté est (j'invente rien) la République du Texas ! Daaaaa-llaaaaas, ton accueil-euh si agréééaaaaaaableuuuuh... mais bien sûr. T'as déjà entendu parler de marmotte et de papier d'alu ?

Non mais j'vous jure, ça paraît excessif, tel que je viens de l'écrire, mais je l'ai ressenti avec cette force-là, le "non mais il s'fout d'ma gueule, çui-là !".

Objectivement, et sans vouloir se la péter, ta S-F est de haut niveau (8ème Dan ? Warf !) et c'est pas tout le monde qui va avoir le courage de s'accrocher sur tes pavés de 800 pages par tome pour aller au bout de ces histoires, bien qu'une fois arrivé ça en vaille la peine.
"Ludiquement parlant, ça me désoblige"

Or en proposant ce virage hors de ton domaine habituel avec un argumentaire faiblard et bien peu construit, que tu le veuilles ou non, ton lecteur a l'impression tenace d'être pris pour un con, et jusqu'à la fin du bouquin ce sentiment ne m'a pas lâché.

C'est de la fiction, mais de la fiction au goût de flotte, et ça agace tellement qu'on en zapperait presque l'histoire pour protester contre le chapelet d'énormités de ce genre qui s'égrène paresseusement dans les espaces de blanc que tu as laissés autour de ton histoire.
Sérieux, pour moi, t'avais sûrement des factures à honorer, ou la charpente à refaire, enfin un truc à la con qui coûte du fric, et ça aboutit à ce machin qui me déçoit profondément, je crois que ça se sent.
Toi aussi, cale tes pieds de table
avec un ouvrage de qualité !
RMA, de G4rF, en vente partout
où on peut l'acheter !

Mais ne nous refait plus ce coup-là, s'te plaît, j'ai déjà assez de cales pour mes tables bancales. ;)


--G4rF--

...on air...


...ahem...
...
...brrrrmmm brooopf...
...
...un deux, un deux...
...
...vous m'entendez ?... oui ?... ok, cool !... merci d'être venu si nombreux, merci à vous tou...à vous... euh, merci à toi.


Hé oui, l'improbable est arrivé.
L'impensable, l'incroyable.
J'ai décidé de reblogger.

Après plus d'un an et demi de coupure.


Même pas peur.

Désormais, "La Futilité pour les Nuls", c'est fini. Bienvenue sur "Quaerens sensum", qui a la même prétention que le précédent, c'est à dire gratter la poussière qui enkyste mes synapses et voir si, par hasard, il n'y aurait pas là-dedans quelques trucs valant le coup d'oeil.

Des chroniques, des billets d'humeur, de la mauvaise foi, de la politique, des trucs débiles et d'autres juste un peu moins... les habitués connaissent, les autres s'y feront bien.


C'est sans garantie de résultat, mais ça va me plaire, je l'sens.

Stay tuned.


--G4rF--