mardi 5 février 2008

Bling Bang

Fond sonore : que dalle, Radio.Blog est mort
      Ayé. Comme par hasard, un nouveau rebondissement de la vie (pas très) privée de Sarkozy vient de couvrir totalement un événement, un vrai : la réécriture du préambule de la Constitution française, pour adopter par voie parlementaire le traité européen que les français ont rejeté.
              Nous sommes des veaux. Des cochons de lait, avides de la pourriture télévisuelle que Bertrand Cantat chantait avec Noir Dez dans "L'homme pressé". A tous ceux qui ne s'en souviennent pas, et à ceux qui n'ont jamais connu, je recommande d'écouter ce morceau de bravoure qui préfigurait avec 10 ans d'avance les événements que nous vivons aujourd'hui. Combien d'années encore devant nous, à trouver l'écho de ce morceau dans les actualités de demain ?
      L'homme pressé a désormais un nom. Et même plusieurs noms.
              Nous vivons sous son régime de frime, de fripe et de flippe chaque nouvelle journée de déni de nos intelligences.
              Minc.
              Bolloré.
              Arnault.
              Pinault.
              Bouygues.
              Dassaut.
              Sarkozy.
      Les nouvelles deux cents familles sont là. Et le changement n'est pas dans leurs noms, mais dans leur attitude : aujourd'hui elles ne se cachent plus.
             Les gangsta ont gagné. Alors même que, pour la première fois, on s'apprête (je l'espère) à vivre prochainement l'élection à la tête du G8 d'un type ni franchement caucasien ni tout à fait pâlichon, notre riante contrée est secouée tous les jours par un ouragan de peopleries que ne renieront pas les abonnés de Voici et les fans de la Star Ac', un maelström de paillettes derrière lesquelles notre Arturo Brachetti local planque avec fracas les outrances qu'il se croit permis de commettre. Dire que c'est Simone Veil qui réécrit le préambule de la Constitution, dans le gouvernement du type qui a voulu le Ministère de l'Identité Nationale et du droit d'aller crever ailleurs. Comme dirait Salomone, ça m'fait mal à l'aorte.
      Veuillez laisser le pays aussi propre en sortant que vous l'avez trouvé en entrant. Ca devrait être écrit en gros au fronton de l'Elysée.
Mais dans ce bling bang permanent, qui se soucie encore de lire une notice d'utilisation ?
-G4rF-
PS : je crois que je vais déposer la marque "Bling Bang"©. Ca sonne bien, et c'est dans l'air du temps de profiter à mort de la mode de l'instant pour se faire un max de thunes.

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