mardi 14 août 2018

En passant...

Le cap des 30 premiers poèmes express est passé.
C'est le moment de faire un petit point vite fait sur cette expérience.

D'abord, je suis à la bourre. De 4 poèmes. Si je rattrapais mon retard, je devrais en être au 36ème le 16 août, c'est à dire à 10% de progression dans cette épreuve.

Ensuite, oui, c'est une épreuve, en tout cas je la vis comme ça. Je pense qu'à la lecture des textes on s'aperçoit assez vite que l'inspiration n'est pas franchement fulgurante et que les thèmes abordés n'ont pas nécessairement un intérêt fabuleux. C'était prévu : l'idée, c'est pas de faire de la grande littérature, mais de tester ma capacité sur le long terme à écrire un petit peu tous les jours, à sortir de mon cortex encrassé des trucs nouveaux, même médiocres.
Ceci explique notamment que la plupart de mes haïkus de cette série, qui par définition doivent évoquer un sentiment fugace lié au temps présent, sont plutôt péraves. Le haïku, c'est ma solution de lâcheté quand je n'arrive pas à faire de rimes ou trouver quelque chose à développer. Honte à moi.

Côté organisation, c'est pas top : écrire mon texte du jour arrive bon dernier dans mes activités quotidiennes, ce qui explique aussi sans doute la faiblesse générale du niveau atteint. Ce serait mieux de commencer chaque journée par l'écriture.
J'ai essayé ça ce matin avec le numéro 29. Je l'aime plutôt bien, ce texte. Initiative à renouveler.

Conclusion : c'est chaud patate, mais je tiens bon. Si j'arrive à concilier dans les mois suivants la continuation de ma remise en forme physique, la continuation de cette épreuve textuelle de longue haleine et le redémarrage de mon activité professionnelle, je pense pouvoir affirmer fin décembre que l'année aura eu un bilan positif.

Surtout, ne pas lâcher.
--G4rF--

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