mercredi 7 novembre 2018

#17Novembre et le problème du carburant

Voilà ce qu’il me vient à l’esprit à la lecture de cet article :
Si nous paraissons tous capables de comprendre, au sujet des réfugiés, qu’il faut à la fois faire preuve d’humanité pour accueillir ceux qui sont là et également faire preuve d’intelligence pour résoudre les crises qui les amènent à quitter leurs pays, afin de résoudre le problème à court et à long terme… pourquoi semblons-nous incapables de comprendre, au sujet des transports, qu’il faut à la fois faire preuve d’humanité pour aider ceux qui n’ont pas d’autre choix que d’utiliser leur voiture et également faire preuve d’intelligence pour remodeler la société en évacuant l’automobile individuelle, afin de résoudre le problème à court et à long terme ?
Le racket d’état sur la taxation du carburant n’est pas nouveau. Il n’est pas le fait de ceux qui protestent aujourd’hui, que l’on soit d’accord ou non avec leurs arguments.

La réalité est têtue : notre société est aujourd’hui dans cet état après des décennies de politiques de transport qui l’ont volontairement modelée autour de la sainte bagnole.

Cette nouvelle mesure fiscale oppressive, qui ne propose aucunement un mécanisme de compensation améliorant concrètement l’usage de transports plus écologiques ou permettant de se libérer de la voiture, provoque un appauvrissement forcé de tous ceux qui n’ont d’autre possibilité que d’utiliser leur voiture chaque jour. C’est une réalité incontestable, aussi incontestable que la fuite en avant imbécile de notre société consistant à rester focalisé sur le modèle de l’automobile individuelle alors que nous savons le péril dans lequel cela nous projette.

Dresser l’une contre l’autre ces deux faces d’une même pièce n’aboutit à aucune possibilité d’amélioration.

Il nous incombe de traiter ce problème dans sa globalité, à court et à long terme, et de mettre à bon usage la colère collective pour provoquer le changement de modèle que nous appelons tous de nos voeux, sans négliger personne, même ceux qui protestent pour ce que nous pensons être de mauvaises raisons.
--G4rF--

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