mercredi 2 janvier 2008

Bonne année mon cul

Fond sonore : que dalle
       Oui, je sais. Ca fait des mois que je n'ai rien écrit, ce qui est un scandale. HaTcH parlait il y a quelque temps des blogs morts ou moribonds, et il semblerait bien que "La Futilité pour les Nuls" en ait pris le chemin. Honte sur moi, shame on me, schkrupz fouïrkshmutz, comme on dit respectivement en françois de France, en anglois d'Angleterre et en plutonois de Charon.
       Pourtant, y'en a des choses à dire, et des belles. Par exemple, entre autres nouvelles, j'ai vendu ma péniche. Enfin. Enfin. EN-FIN ! Fin de quatre années passées à galérer d'une administration bornée en une autre encore plus bouchée à l'émeri, quatre années à tenter de faire se poursuivre à la seule force d'une volonté plutôt mal en point un projet viable mais voué aux gémonies et à l'échec par une somme d'incompétence, de mauvaise volonté, de protectionnisme imbécile et d'immobilisme quasi-religieux de notre glorieux se rvice public laquelle me pousse à nouveau à m'exclamer et accrocher à nouveau au tableau des citations un truc bien couillon : on a beau être en l'an 2000, on a beau vivre dans le futur, on a beau avoir survécu au bougre de l'an débile, à des tsunamis, des attentats, à Cauet et à la Star Academy, "même dans l'futur, y'a rien qui marche !".
                 Le premier lecteur qui pourra me dire (de mémoire et sans Google ) d'où vient cette phrase gagnera un album de bande dessinée. Ca, c'est du Franquin, et j'aime cette phrase pour une raison que j'ignore. Et ce sera pas une BD, mais toute mon estime, parce que les BD c'est trop cher. Un manga, à la rigueur, mais un bien alors. Le deuxième lecteur qui pourra me dire avec ou sans Google, peu importe, d'où vient cette phrase gagnera aussi toute mon estime, parce que ça m'étonnerait qu'il trouve. Bon, je dis ça, moi j'ai pas cherché, hein, mais quand même ça m'étonnerait tout de même un peu.
       Reprenons. J'ai donc vendu la péniche, à une demoiselle accorte et fort charmante, dont j'espère qu'elle est aussi bien entourée qu'elle le dit et que son projet aura plus de succès que le mien. Elle veut appeler le bateau "Shine", ce que je trouve plutôt sympathique. J'espère aussi avoir fait le nécessaire, après avoir enfin trouvé le point de levier adéquat pour faire trembler le roc de l'administration française même si c'est trop tard pour en bénéficier personnellement, pour lui épargner les emmerdes que j'ai traversé, et les déconvenues qui se sont accumulées. Que la crue ne l'emporte pas.
       Plein de mauvais souvenirs sont rattachés à ce bateau, mais y'en a quand même quelques bons : le déménagement avec les potes grâce à Zac et sa camionnette paternelle, le vidage de mon ancien appart' où tant de fêtes eurent lieu et où j'ai rencontré tellement de copains, les nuits où tu te pèles l'échalote de froid et où tu te réveilles sur un lac gelé, saupoudré de neige comme les narines d'un tox le sont de cocaïne, avec quelques oiseaux migrateurs à la bourre qui rament pour rattraper le peloton.
                 Le moteur qui redémarre d'un coup avec mes super power batteries qui tuent (les mecs, si vous cherchez de la bonne batterie, j'ai des références maintenant). La balade pour ramener le bateau à Paris, qui ne fut pas une partie de plaisir et qui mobilisa les efforts inaboutis de mes potes, que j'en ai encore la teuhon de sa maman. Mais j'ai quand même navigué sur mon bateau à côté de Notre-Dame, et ça c'était beau. L'accostage tout près de chez wam. Les amis qui donnent un coup de main pour amarrer. Les mois passés à ne pas trop en chier, et à chercher en vain des acquéreurs (en vain).
                 Les visites parfois rigolotes de mes touristes à bateau. Le déménagement progressif et très très lent et très très dur, avec en point d'orgue l'opération MacGyver qui mobilisa Gab, HaTcH, ToM et mon frérot pour sortir sans passerelle une machine à laver et un grand frigo de leur lieu de repos de quatre ans (qu'est-ce que je regrette de ne pas avoir pensé à l'appareil photo !). La vente finale, avec un goût doux-amer de fin de guerre du papier mais d'échec assumé du projet.
                 L'exorcisme final n'a pas encore eu lieu (j'ai encore aux fesses ces foutus prunes à payer), mais je vais tenter de le faire survenir en Janvier, en invitant bien sûr en priorité mes power déménageurs bretons qui me sauvèrent la mise et le moral.
       Bonne année mon cul, disais-je. Mes lecteurs habituels (en reste-t-il seulement ? S'il n'y en a plus, c'est de ma faute) savent que c'est du Desproges. En fait, cela ne reflète pas la réalité de mon état d'esprit. En vrai, ce serait plutôt "Dans ton cul 2007, tu ne me pourriras plus la vie" et "2008, fait mieux que ton prédécesseur". Mais bon, pour accrocher le lecteur il faut des phrases choc.
       A propos de choc, pour rester dans le domaine de l'écrit, je suis en train de lire "Toxic" de William Reymond. J'en suis à peu près à la moitié, et je crois que je vais acheter ses autres ouvrages. Il s'agit d'un livre-enquête, ou plutôt d'un document assez fouillé sur les origines de la malbouffe et sur l'embrigadement qui résulte du matraquage publicitaire et symbolique qu'on subit depuis notre jeunesse devant la télé, un livre qui a l'atout majeur de citer ses sources avec clarté au fur et à mesure que le discours progresse. L'aspect "moi l'enquêteur j'ai assez de burnes pour aller au combat" grève la portée du propos, mais ça reste un ouvrage utile à lire pour ceux qui, comme moi, se disent bêtement en passant chez MacDo "bof, j'suis grand/fort/costaud, j'me prends le menu XL".
                Décortiquer cette pratique et les symboliques afférentes me rappelle nettement "La méthode simple pour arrêter de fumer" d'Allen Carr, un best-seller qui mérite sa place et que j'ai lu même si ça ne me concerne pas directement. Passons sur la réthorique "pensée positive" sous-jacente du bouquin : bouffer du cowboy à cigarette dans tous les westerns, les pubs, les affiches et les magazines m'a conditionné à accepter l'omniprésence des clopes. De même, bouffer des pubs Nesquik depuis des années me conditionne à accepter le goût trop sucré de cette boisson chocolatée et à être abasourdi par l'arôme puissant et l'amertume insolite d'un vrai cacao quand je me sors les doigts duk et que j'en fais un ( par contre, je n'accepte toujours pas le départ de Groquik, et le sous-résidu merdique de lapin myxomateux qu'on se cogne depuis. Quiky aux chiottes ! ).
                A rajouter à ma Bibliothèque du Présent, à côté d'Allen Carr, du bouquin de l'oncle Bernard dont j'ai parlé il y a de cela plusieurs mois ( "Lettre ouverte aux gourous de l'économie qui nous prennent pour des imbéciles" de Bernard Maris) et du bouquin de Stiglitz sur l'échec de la mondialisation par capitalisme sans conscience.
       Nouveau dans ma Bibliothèque du Peinard : "Je suis une légende" de Richard Matheson . De base, j'achète pas trop "le bouquin du film qui sort". J'ai tendance à trouver ça relou, et puis j'aime pas trop participer à l'auto-satisfaction des marketteurs de tout poil qui disent en voyant les chiffres "vous voyez, on a bien fait de ressortir le bouquin en mettant l'affiche du film en couv' !". S'il y a bien un truc qui me gonfle, c'est qu'on dégage les illustrations d'origine pour coller une étiquette plus "actuelle" sur un livre. J'ai cotoyé assez de dessineux et d'illustrateurs pour comprendre à quel point c'est castrateur déjà pour pondre le truc qui plaira au public, alors si c'est pour le dégager et le remplacer par une affiche à la prochaine édition...
                Mais bon, là, c'est un peu spécial : j'ai pris le temps de me documenter via Wikipédia sur le livre, et il se trouve que c'est la troisième adaptation ciné du bouquin. Je ne le connaissais absolument pas, mais pour qu'on tente aussi souvent d'en faire un film, deux constats s'imposent :
                1- c'est forcément un bon bouquin, au moins en terme de rentabilité du tirage sinon en qualité littéraire
                2- l'histoire doit être intéressante pour que la critique soit si favorable au film, malgré le fait qu'on trouve rarement Will Smith dans des histoires non édulcorées.
                Un coup de keuFna plus tard, lecture, bilan : un bon livre qui vaut le coup d'être lu, et une exploitation inattendue des conséquences d'un cataclysme zombie. J'ai lu qu'il y avait dans "28 semaines plus tard" des réminiscences de ce bouquin. Faut que je prenne 5 minutes pour choper le DivX et voir le film. J'avais acheté le premier film après visionnage, parce qu'il mérite vraiment qu'on l'achète, parce qu'il est remarquable et bien tourné. J'appliquerais le même principe au deuxième s'il est à la hauteur, quoique je ne me fasse guère d'illusion : y'a Robert Carlyle, et c'est quand même l'un des meilleurs comédiens du moment à mon goût.
       Dans ma Bibliothèque du Je Me Sens Moins Con, "L'histoire de l'art pour les Nuls" . Un livre parfaitement titré pour le genre de public que je représente. Résultant d'un achat spontané de ma part, et d'une envie d'être moins crétin. J'en suis à la Renaissance, et jusque là c'est un sans-faute. Seul regret : il y a bien trop peu d'illustrations pour un bouquin traitant d'art. Ou alors faudrait un site Web dédié au bouquin, qui reprenne une par une toutes les oeuvres citées.
                J'y ai constaté un truc remarquable quand même, en m'intéressant particulièrement à une peinture : "L'amour sacré et l'amour profane", du Titien à sa mémère (ça, c'est fait). Quand ils disent sur la couv' que les auteurs sont des pointures, ils déconnent pas, en tout cas pour ce tableau : apparemment une querelle savante a opposé longtemps des experts pour savoir qui est la sacrée et qui est la profane, et que représente ce tableau. Et tout ce beau monde semblait avoir négligé le tombeau d'Adonis en plein milieu, en le prenant pour une fontaine. Et donc en zappant l'histoire de Vénus qui rend visite chaque année à la tombe d'Adonis, avec Amour qui ressort du tombeau la coquille où le sang d'Adonis a été recueilli après qu'il se soit écorché sur le rosier, en avant plan, dont les fleurs passent alors du blanc au rouge, je vous passe les détails. Les trois-quarts des infos disponibles sur le Net zappent totalement cette analyse. Pas le bouquin. Donc, big up en passant, même si (et je ne vous en veux pas, amis lecteurs patients et oisifs) tout le monde s'en branle, sans doute à raison.
       Bon, ras-le-bol des bouquins, on va pas passer la nuit dessus. Avant que je ne me remette en sommeil, sachez ô camarades que la cession de la péniche va de pair avec l'achat d'une zoulie maison dans la bonne ville de Sannois, dans le 95. Je dis "bonne" parce qu'elle m'a tout de suite paru plus propre et plus apte à y faire grandir ma gosse que Saint Denis. Triste conséquence des politiques égoïstes du racing club des maires RPR de Paris et des riches villes du 92 : en laissant s'accumuler dans le 93 toute la misère, par exemple en refusant de construire les logements sociaux que la loi exige dans leurs beaux quartiers, bah forcément la misère elle s'entasse en Seine Saint Denis où on l'accepte parce qu'il faut bien, elle ghettoïse, la ville devient crade et invivable, et du coup ben j'en peux plus et je me casse. Et encore, ma moitié a du mérite : elle y a vécu 3 ans de plus que mois.
                La chute de l'histoire ? Je vous la donne Emile : Sannois est une municipalité UMP... ça me déprime d'avance, mais en tout cas y'a un truc de clair : faut s'attendre d'ici quelques années à un changement des bords des villes de banlieue limitrophes du 93 et dirigées par des sarkozyens. Je crois qu'on est assez nombreux à faire le même genre de périple que moi : célibataire à Paris, concubins en proche banlieue pas trop chère, couple à enfant en banlieue plus éloignée. Et en toute décence je ne peux pas imaginer accorder ma voix à la droite dure d'aujourd'hui qu'on aurait appelé extrême-droite il y a 30 ans. A voir pour les prochaines municipales, hé hé !
       Tant que j'y suis, et cela pour venger à posteriori un dîner plutôt hallucinatoire auquel je participais récemment et où une des convives, la cinquantaine bien tassée mais pas forcément pour le mieux, déclarait sa flamme pour notre national-président : non, le pouvoir ne rend pas beau. C'est même plutôt le contraire. Non, Sarkozy n'est pas bel homme, il n'est pas devenu plus séduisant parce qu'il légitime le tabassage des sans-papiers dans les charters de l'inhospitalité française, et il n'est pas devenu plus intelligent en confiant à Lagarde le ministère de la Culture où elle n'a rien trouvé de mieux, pour financer les musées, que de goûter la température de l'opinion en proposant de vendre les portions négligeables du patrimoine public, autrement dit notre bien culturel à vous et à moi, tout ça pour faire quoi ? On se demande... et on s'inquiète à raison : quand elle bossait à Versailles, la donzelle l'a transformé en un putain de Louis XIV-land, a entrepris des travaux de "restauration" de trucs qui avaient été abattus volontairement par les souverains de France, au mépris absolu du travail des conservateurs du patrimoine, mais en visant droit le portefeuille des touristes un peu couillons qui viennent en France admirer quoi ? Un vrai-faux Versailles, travesti et payant.
                Sarkozy n'a rien fait pour la culture, et surtout pas pour la culture politique du bas peuple de France, en serrant dans le poing les rènes des principales chaînes de télé dont toutes sont sous son influence directe ou indirecte : France télévisions possède les chaînes d'Etat et un max de télés régionales, et TF1, M6 et Canal+, chaînes privées possessions de groupes dont les patrons sont des amis intimes, qui s'écrasent devant les gouvernants en invitant presque systématiquement des encartés UMP sous prétexte que ces derniers viennent de se gratter les fesses et qu'il faut que les Français le sachent. Souvenez-vous de l'admirable liberté de l'audiovisuel français lorsque le débat Bayrou-Royal entre les 2 tours a zappé de Canal+, que tout le monde reçoit en clair, à BFM TV, dont certains ont appris l'existence ce jour-là.
                Alors dire que "Sarkozy a des couilles au cul et que ça le rend sexy", sans considération pour la bêtise fondamentale de ce constat et l'ignorance sordide qu'il trahit de la réalité des "succès" dont se vante l'omniprésident, c'est admettre qu'on a choisi un candidat pour des raisons strictement affectives, et sans la moindre considération pour le bien de son pays et de ses compatriotes.
       De même qu'à mon avis (que j'ai déjà donné souvent, je sais) Ségolène a perdu parce qu'elle a trop ouvert sa gueule sur le patriotisme alors que tout le monde s'en branle du putain de drapeau tricolore sauf quand on te l'offre (on est quand même des couillons de rapiats de français, ne l'oublions pas), qu'elle a été lâchée par les têtes de liste habituelles de tout un parti dont la base l'avait pourtant créditée de la meilleure capacité à mener la bataille, et aussi pour une bonne part parce qu'elle est une femme et que pour certains connards de nos compatriotes il vaut mieux élire un homme fasciste qu'une femme énarque parce qu'avoir une bite vous donne évidemment plus d'aptitude à la tâche (le goût de l'argent, lui, ne rentre pas en considération bien sûr)... hé bien je pense qu'elle a perdu parce qu'une bonne poignée d'abrutis au moins aussi ramollis du bulbe que les machistes précités s'est dit que le principe de la démocratie, c'est que chacun vote pour celui qu'il aime, alors que la réflexion nous prouve l'inverse.
       95 % des non-imbéciles qui composent notre riante nation ne votent pas pour quelqu'un qu'ils aiment, mais parce qu'il faut bien choisir quelqu'un et dans ce cas autant choisir le moins mauvais pour nous tous.
                Les affectifs du bulletin votent pour leur propre, seule et unique gueule, car ils sont égoïstes dans l'âme et se disent que la politique, c'est l'affaire des politiciens et c'est pas mes oignons, j'ai déjà bien assez à faire comme ça. Ainsi sont apparues toutes les dictatures, et ainsi la France prend-elle le chemin de la perte des libertés âprement gagnées : tous fichés, tous identifiés, nous ne vivons pas pour l'instant dans un régime totalitaire. Mais si d'aventure un régime totalitaire nous tombait dessus, quelle liberté réelle possédons-nous à ce jour que notre gouvernement actuel ne lui sert pas déjà sur un plateau ?
                Tous fichés, tous identifiés, des numéros sur un plateau, pour notre "bien", notre "protection" contre les méchants étrangers qui sont forcément méchants, ou au minimum attardés : après tout, ils n'ont pas de papiers. Ils ne sont pas fichés. Ils n'ont pas de puce dans leur absence de passeport non biométrique. Ils ne sont donc pas des nôtres. Autour de la grande barrière que nous construisons pour nous protéger du danger, et qui semble de plus en plus proche et de moins en moins dorée à mesure que nous nous transformons tous en porteurs de code à barres, la question demeure : de quel côté de la cage se trouve la liberté ? Ici ? En face ? Peut-être nulle part, en fait...
       Alors pour tout ce que j'en attends de bon, pour moi, ma moitié, ma fille, mes amis, ma famille, mes potes, mon peuple humain qui est con comme un balai mais il faut aimer les cons parce que sinon personne ne le fera, pour les derniers et trop rares journalistes à mériter de porter ce titre (exemple : Jean-Pierre Pernault. Ah merde, je voulais dire "contre-exemple"), pour ceux qui cultivent la valeur de l'entraide, du secours, du bon sens, à tous je souhaite une bonne année 2008 et le meilleur des mondes possible pour tous.
                Mais pour le goût de cendre qu'on substitue progressivement à l'odeur appétissante d'un futur meilleur de plus en plus improbable, pour ceux qui font taire volontairement leur conscience pour pouvoir se payer l'avion en 1ère classe plutôt qu'en éco, pour les bétonneurs à tout crin et les sanctionneurs de tout poil, pour ceux qui méprisent les profs et votent à la Star Ac, et pour tous les pires des cons parmi les cons que j'arriverai jamais à aimer parce qu'on peut difficilement aimer tout le monde et encore plus difficilement tous les pires connards égocentriques satisfaits et pontifiants d'entre eux, bonne année mon cul.
 
-G4rF-
 
PS : j'en remets une louchée sur les bouquins. Je progresse bien sur mon tome 2, il ne me manque plus que huit mille ans sabbatiques et je l'ai terminé. Je vous tiens au courant, tas de petits sacripants.
 
PPS : je peux pas vous laisser dans cet état, alors je crache ma Valda. "Même dans le futur, y'a rien qui marche", c'est dans le film Spaceballs (en VF, la "Folle histoire de l'espace") de Mel Brooks. Son dernier vraiment bon film selon moi. Une parodie multiple super con sur fond de Star Wars, avec Rick Moranis et Bill Pullman dans des rôles qui leur vont bien.
La scène (en VF) : le colonel Saint-Cyr, Lord Casque Noir et le président Esbrouffe sont en pleine débandade, car Yop Solo et ses amis ont réussi à déclencher l'auto-destruction du grand vaisseau des Spaceballs (transformé en Méga-Ménagère, et occupé à aspirer l'atmosphère de la planète Druidia). Tout l'équipage s'étant barré dans les capsules de sauvetage (y compris les femmes, les enfants, la bande de Trouduku qui assure d'ordinaire le pilotage, ainsi que le personnel du centre commercial, l'ours et la femme à barbe du Cirque), ils sont seulement 3 dans le poste de pilotage.
Président Esbrouffe : Colonel Saint Cyr, faites quelque chose, dites-moi ce que je dois faire, je ne sais pas décider, je ne suis qu'un président !
Le vaisseau : Auto-destruction dans 15 secondes. Il vous reste 15 secondes pour appuyer sur le bouton d'annulation.
Président Esbrouffe : Il faut trouver ce bouton !
Ils farfouillent partout. Saint Cyr ouvre une trappe dans la console de commande.
Colonel Saint Cyr : Je l'ai trouvé !
Du bouton d'annulation, pendouille sur une ficelle une étiquette "En panne"
Lord Casque Noir : Merde ! Même dans l'futur, y'a rien qui marche !
Voix off : Auto-destruction dans 10 secondes. 9... 8... 6...
Président Esbrouffe : Oh la salope ! Et le 7 ?
Voix off : Elle est bonne, non ?
Ensemble : Arrh !
Voix off : 5... 4... 3... 2... 1... Bon voyage, messieurs.
Ensemble : Merci...
<<<KA-BOOM !>>> :-)

1 commentaire:

H'Rafn a dit…

Ouf !! J'avoue que j'ai demandé à mon ami Google, mais qu'il ne m'a pas donné la réponse sur ta putain de citation !! M'enfin bon, références cinématographiques et chefs-d'oeuvre du 7è art ne sont pas non plus mes marottes (non, rien à voir avec le faux hamster qui met le chocolat dans le papier d'alu !!) de chaque jour (oui je sais, on se demande ce que ce 'de chaque jour' fout là, mais c'est la fin de la phrase, relisez en sautant la parenthèse de la marotte noundidjiou !)

Ben en tout cas, moi aussi je te la souhaite meilleure que 2007 cette année, mon vieux poto GarF !!
Plein de bonnes choses, la santé, des zozos, de la réussite, et surtout plein de bonheur pour toi, ta 1/2, et votre 2/4. Enfin 1/3. Enfin... putain j'ai toujours été une burne en maths, c'est pas en 2008 que ça va changer !!
(-_-) /../