vendredi 23 décembre 2005

Banalité d'usage (mais pour moi ça veut encore dire quelque chose)

       Bah dis donc... je sais pas si c'est la célébrité qui débute (hmm, restons sérieux quelques secondes), mais en ce momen y'a un max de gens qui tombent sur mon blog. Ca fait plaisir. Revenez quand vous voulez. Et surtout, n'hésitez pas à me lâcher un mot dans l'oreille par le biais des commentaires. Ca me fait encore plus plaisir.
              Comment démarrer sur les chapeaux de roues cette (probablement) ultime bafouille de l'année 2005, avant que ne démarrent dans les paillettes et les flonflons tintinabulants des Père Noël de supermarché la deux mille sixième année de notre calendrier. Ou deux mille septième, ça dépend des écoles. Mais à la limite, on s'en tape.

       Une fois n'est pas coutume, je vais commencer par une note joyeuse : je suis content en ce moment. Ma moitié a eu l'extrême gentillesse de me faire un pack Noël/anniv des 30 piges en me payant une sympathique guitare électro acoustique sur laquelle je me suis empressé d'apprendre à jouer Misère de Coluche. Pour ceux qui l'ignoraient encore, ça, c'est tout à fait mon style de connerie. La suite, ce sera sûrement un truc très facile.
              Je ne désespère pas de l'interpréter prochainement devant des oreilles que j'espère compatissantes envers les p'tits nouveaux.

       Peut-être même que je pourrai faire de la compo dessus. Ch'ais po. En tout cas, j'ai envie de pondre du texte en ce moment. J'ai surtout envie de me faire éditer, à dire vrai. Mais bon, on est le 23 décembre, donc les éditions L'Atalante m'ont jeté. Et P.O.L. m'a tèj aussi.
              Il reste Mnémos, en lequel je place un espoir tout à fait réduit. Non pas que je les mésestime. Mais simplement, à force de m'en prendre dans les dents, j'ai peur de ne bientôt plus pouvoir mâcher que de la soupe, et encore, de la moulinée. Donc, comme dirait Bob Freedent, je préserve mon capital dentaire (et je remets cent francs dans la poche du dentiste).

       Dans les nouvelles actuelles de mon petit cercle : tout le monde est malade ou presque. Y'a que ma moitié qui s'en tire bien. Manquerait plus non qu'elle soit toute cassée en douze : déjà qu'elle est chargée de 15 kilos (dont 3 à 4 de bébé).
              Dans les nouvelles actuelles de mon moyen cercle : rien de spécial à signaler, sauf que les amis se manifestant ces derniers temps ne sont pas ceux auxquels je m'attendais. Mais bon, itskiz my life.
              Dans les nouvelles actuelles de mon très très grand cercle de forme sphérique : je refuse de savoir. J'en chie déjà bien assez à régler tous mes problèmes perso en ce moment, je suis dans une merde tellement sombre qu'on pourrait fabriquer des nuits avec, alors je me préserve l'esprit des malheurs de ce monde pour la petite quinzaine qui vient.

       Je sais que c'est pas bien. Je sais que c'est quand tout le monde fait la teuf que ceux qui en chient souffrent le plus. Mais là, franchement, allumer TF1, je peux pas. Je pense que ma bonne action de la semaine consistera à acheter au choix "Le Canard Enchaîné" ou "Charlie Hebdo" (bizarre, ce journal qui a le même nom que ma fille à venir... la vie a de ces hasards....) et à m'imprégner jusqu'à l'os de haine pour tous les cons en général et pour ceux qui ferment les yeux sur leurs propres conneries en particulier.
              C'est-à-dire en l'occurrence sur moi pour cette petite période de fin d'année. Comme ça, j'aurai la gniak pour causer dans le poste Internet pour toute l'année qui vient.

       Nous venons à peine d'entrer dans les mois d'hiver. L'hiver officiel, je veux dire. Dans toute l'hémisphère Nord, c'est le moment où on se pèle le jonc et où on essaie de se réchauffer en se retrouvant les uns les autres.
              Je souhaite que tous ceux qui me lisent aujourd'hui fassent en sorte, devant les feux de cheminée et les tables trop garnies, de laisser glisser de leurs doigts le ticket resto qui ne leur manquera pas et les pièces de ferraille qui leur alourdissent les poches pour que tout ça retombe dans les mains de quelqu'un qui en a besoin.
              C'est pas de la charité chrétienne (rappelons à cet effet que la date de Noël a été fixée au 25 Décembre par un édit papal il y a quelques centaines d'années seulement).

       C'est accepter de reconnaître, dans ce moment du cycle planétaire où nous prenons conscience dès qu'on oublie de sortir avec une écharpe du point auquel l'humain est démuni face à la nature qui l'entoure, que les festivités de fin d'année sont là pour nous ressouder les uns aux autres dans une fraternité et une chaleur qui transcendent toutes les religions, toutes les couleurs de peau et tous les discours de tous les maîtres à bien-penser.
              Au soleil, on devient tous plus ou moins noir. Dans le froid, on devient tous plus ou moins bleu. Je vais pas faire mon Shylock (à ceux qui savent pas de quoi je parle : lisez ou allez voir "Le marchand de Venise" de Shakespeare), mais sachant que d'un humain à l'autre, dans le fond, seul le destin et la connerie diffèrent, faites en sorte de partager un peu de vos riches heures à bon escient.
              Comme disaient les Nuls : à moindre frais, et vous ferez plaisir ! :-)

       En vous souhaitant finalement d'excellentes festivités et retrouvailles avec ceux qui vous tiennent à coeur, à vous tous amis, connaissances ou parfaits inconnus, je vous abandonne pour faire un gros dodo avant d'aller boucler mes valises pour rejoindre mes beaux-parents, leur fille et la progéniture en gestation incluse dans cette dernière (c'est comme un oeuf Kinder qui se monterait tout seul pendant 9 mois, c'est marrant !).

-G4rF-

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