vendredi 28 septembre 2018

365 jours de poésie express : bilan à 20%

Ah, l'écriture.
Quel plaisir.
Quelle tannée.
Qu'est-ce que j'aime ça, qu'est-ce que ça peut me faire chier.
Qu'est-ce que c'est bon, de se voir progresser, qu'est-ce que c'est dur d'y arriver.

J'ai publié cette nuit le 73ème poème de ma série. Ceci fait que j'ai atteint la barre symbolique des 20%.
C'est mieux que ce que j'espérais de ma part : il semblerait que je parvienne, peu ou prou, avec des relâchements regrettables dans ma régularité, à tenir à peu près le pari que j'ai fait avec moi-même d'arriver à écrire un texte original chaque jour. Youpi.

Je commence aussi à me prendre un peu au jeu : les opus 65, 71, 72 et 73, et le suivant sont des essais pour lesquels le mot-titre, autour duquel bâtir le texte, m'ont été fournis par une tierce personne. Ce n'est pas vraiment du "texte de commande", mais ça rajoute une contrainte (écrire sur un sujet que je n'ai pas choisi) tout en retirant une autre contrainte (trouver un sujet sur lequel écrire !).

Je tiens à jour un agenda spécifique pour mesurer l'amplitude de mes retards. En moyenne, je tourne autour de 2 jours de retard, avec quelques rares instants où tout est fait le jour J et de nombreux instants où, pour diverses raisons, je me prends 5-6 jours de retard dans la gueule, et après il faut ramer pour rattraper le coup. Il y a de la marge pour faire des progrès, mais c'est moins la cata que ce que je redoutais.
Peut-être que si j'atteins les 100% avec un retard du même ordre, je me sentirai en confiance pour relancer mon challenge "une page par jour" pour enfin arriver à pondre mon 2ème tome. Qui sait ?

J'envisage sérieusement de regrouper tous les poèmes express de cette série dans un bouquin, en autoédition de préférence, genre BooksOnDemand ou MonBeauLivre ou PublishRoom ou le Kindle Direct Publishing d'Amazon (même si je ferai tout ce que je peux pour ne pas enrichir Jeff Bezos).
J'éviterai absolument de m'embourber de nouveau dans une relation contractuelle grossièrement déséquilibrée avec un éditeur pour de faux comme celui chez qui mon premier roman est paru : dans la mesure où cette maison n'a pas respecté la loi qui l'oblige à me verser mes droits d'auteur au moins une fois par an, n'a objectivement rien fait de concret pour promouvoir mon oeuvre et n'a su qu'encaisser mon fric pour me livrer des livres imprimés (ce qu'un imprimeur eut tout aussi bien pu faire), le contrat qui nous liait est caduc et j'en suis bien heureux.

Mais bon, tout ça, c'est un peu prématuré. 20% ça fait 73 poèmes déjà écrits et 292 encore à écrire...
Souhaitez-moi bon courage les aminches !
--G4rF--

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