lundi 23 mai 2011

Moi et Eddie Izzard, moi et l'écriture

A l'occasion de mon trente-cinquième anniversaire le 13 Mai dernier, M'dame G4rF a rebondi sur mon insistance à dire que Eddie Izzard, il est drôlement chouette comme comédien et vu qu'il fait un spectacle à Paris, et en français, ce serait rien cool d'y aller s'esbaudir.

Après des tergiversations réservationnesques auxquelles je mis un terme en allant directement réserver sur le site du théâtre plutôt qu'un billetiste merdique et vaguement promotionnel, nous voilà rendus ce vendredi 20 au Théâtre de Dix Heures, à un jet de pierre du métro Pigalle (M°12 / M°2).

Hé bien, qu'il me soit permis de le dire : Eddie Izzard, en français dans le texte, hé ben c'est d'la balle. Voilà. Je ne suis pas un abonné des théâtres, et le principe du spectacle monologuesque seul en scène et debout (stand up comme disent les gens normaux) ne m'est pas familier autrement que par le biais des innombrables vidéos qu'on trouve sur ce genre de truc. Ouais, Eddie Izzard, c'était drôlement chouette. Dommage que, malgré la brièveté du spectacle, elle ait réussi à trouver le moyen de pioncer. Schboum sur mon épaule, alors même que Eddie nous expliquait comment, selon lui, le velociraptor est le moins con des dinosaures et qu'il imaginait un contrôle routier avec le flic qui demande ses papiers au velociraptor assis au volant, et le raptor qui dit "euhhhrhhhrrrrkkeuurrhhhh... mangé". :-)

Eddie Izzard, il s'appelle. Ouais, je fais grave de la pub, mais c'est un mec vraiment très fort, et je suis très client de son style de délire, comme vous avez pu le constater il y a quelque temps.

Mais bon, en dehors de boire des coups avé les copaings et sortir au théâtre, je fais d'autres trucs aussi. Déjà, j'enverrai ce soir une invit' pour la Barbeuk Zone prévue dimanche 12 Juin prochain. Et pis aussi, j'ai réfléchi intensément à la manière de me sortir de mon impasse écrivesque actuelle.

Et comme en vieillissant, on peut essayer de devenir moins égocentrique et plus malin, je me suis dit : "comment pourrais-je faire, vu le peu de temps libre dont je dispose, pour écrire et arriver enfin à finir mes livres en chantier" ? Et là, j'ai pensé à Aki, et à sa série des 365 humains, et je pense avoir trouvé une manière de me sortir du bourbier en calquant ma méthode sur la sienne.

Voilà donc ce que je vous propose, les copains. Pendant un an, je vais m'efforcer d'écrire une page par jour. Soit de la suite de RMA, soit de "No friend band", mon deuxième projet en cours. A la fin de chaque semaine, je corrigerai mes copies, les mettrai ensemble et en forme, et je les publierai sur ce blog. J'espère que ça va me mettre le coup de pied au Q nécessaire pour arriver enfin à accoucher d'un opus ou deux, et surtout que ça va mettre ma tête en mode "écrivain" une bonne fois pour toutes. Parce qu'en ce moment, je suis prolifique en paroles de chanson, en poésies de transport en commun, mais pour ce qui est de raconter des histoires dans la durée et le style, QUE DALLE. Et ça m'insupporte.

L'opération Une page par jour commence donc demain. Rendez-vous avec moi dans un an, j'espère pouvoir me regarder en face en ayant relevé le défi.

--G4rF--

1 commentaire:

Dahu a dit…

Ca fait plaisir de voir que tu t'es trouvé une motivation. Compte sur les Dahus pour te mettre tes coups de pied dans le fondement et te rappeler tes obligations envers tes lecteurs :p

Sinon pour le 21 juin, les HaggiS ont prévu de pousser la chansonnette ? Une annonce prévue ici peut-être ?