Feu
Dans l'âtre chatoyant dansent les escarbilles
Teintant la fonte grise d'éclairs écarlates
Emportant vers le ciel ces joyaux qui scintillent
La fumée fuit en longues volutes délicates
Auprès du grand foyer ronronnant patiemment
Les paroles s'apaisent, s'amenuisent et s'arrêtent
Face aux courbes des flammes, arabesques abstraites
Ondulant en longs traits aveugles et ardents
Les paroles s'apaisent, s'amenuisent et s'arrêtent
Face aux courbes des flammes, arabesques abstraites
Ondulant en longs traits aveugles et ardents
Vers nos âmes profondes il prend un raccourci
S'adressant à nos cœurs, à nos instincts primaires,
Indifférent aux bois qui font son ordinaire
Le feu est un félin faussement adouci.
S'adressant à nos cœurs, à nos instincts primaires,
Indifférent aux bois qui font son ordinaire
Le feu est un félin faussement adouci.
--G4rF--
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