Paradis
Trop longtemps accroché au souvenir ténu
D'une bribe, d'un reste de paradis perdu
Luttant pour enrouler le fil des mémoires
Assemblant un puzzle de pièces dérisoires
Il sent la douleur froide du vide qui s'installe
Clé de voûte envolée, tombe sa cathédrale
Temple commémorant les instants oubliés
Qui de pierre en poussière s'effrite et disparaît
Le tourbillon du vent en disperse les cendres
Laissant la place nette, et paraissant attendre
Un tremblement de terre, un grand chambardement
L'irruption imminente d'un nouveau monument
Qui surgira soudain, tout d'or et de splendeur
Un nouveau paradis, vibrant de mille couleurs.
Des plus beaux souvenirs, jamais un ne trépasse :
Si l'un d'eux disparaît, un meilleur le remplace.
--G4rF--
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