Encore écrit dans un train de banlieue, et terminé le 15/04/2011 avec la tête coincée là où le soleil ne brille que rarement (comprendre : seulement les jours de visite chez le proctologue).
Imaginaire
Voilà mon territoire, mon empire éternel
Aux longues landes vertes où pleuvent les étincelles
Un précieux exutoire où toute vie est belle
J'en tiens la porte ouverte, puisses-tu le découvrir
Il n'y est nulle frontière qu'on ne puisse repousser
Et si la terre est riche, elle n'est pas menacée
Aucune avarice ne peut s'en emparer
C'est un lieu qui sait ce que "libre" veut dire
Des furies audacieuses en déchirent le ciel
Ses vallées furent creusées par des griffes immortelles
Prodiges et merveilles s'y rencontrent pêle-mêle
Et le temps y abonde pour s'y perdre à loisir
Des mécaniques étranges, des sortilèges crus
S'y amusent des lois et font blêmir les nues
Leur terrible spectacle jamais ne m'a déçu,
Sans cesse renouvelé pour mon plus grand plaisir
Voilà mon territoire, mon empire éternel
Empli de songes bruissant comme autant d'hirondelles
Chimères erratiques s'égaillant à tire d'aile
Des objets de l'esprit venus là pour grandir.
--G4rF--
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