Juste un mot en passant pour dire que je suis toujours vivant, malgré les apparences. Loin d'avoir réglé tous mes problèmes, mais j'ai fait du progrès dans ma laïfe depuis mes très très courtes vacances d'été. J'ai maté plein de détournements de
Mozinor (grâce lui en soit rendu, il me fait vraiment marrer avec son Grissomus, ses schkreups et son "tu peux frapper au gloubouks !" -- et je te parle pas des repompes réorchestrées de Gainsbarre, c'est du bonheur qui coule dans l'oreille), j'ai écouté plein de fonk, et j'ai presque fini tous les bouquins du cycle "Fondation" d'Isaac Asimov (reste plus que l'Aube de Fondation).
Prochaine étape : le cycle des Robots du même Asimov. Et pis après, je vais me manger Bradbury et ses délires martiens. Et pis faudra aussi que j'écrive un peu, un de ces jours. Je veux dire, ailleurs que sur des lettres pour me plaindre de la stupidité confite de VNF et de la pression fiscale de ce pays de couille.
V oilà aussi un petit poème pas tout à fait instantané. Ca s'appelle "A l'ombre du pic", et je l'ai écrit en écoutant Yat-Kha ce qui fait que je n'ai aucun mérite :
"Abrité dans l'ombre fraîche du pic dans la vallée
Mes traces de pas dans l'herbe sont doucement balayées
Sur ce chemin éternel, chaque homme qui passe est le premier
Car la terre bien trop fière ne se laisse pas marquer
Le rocher gris qui m'accueille m'a soutenu l'an dernier
Il sera encore debout, seul, quand je serai trop vieux pour marcher
Et le fils du fils de l'aigle que je vois au ciel planer
Poussera les nuages de ses ailes lorsque je m'effondrerai
Entre les épaules de pierre du géant ensommeillé
Cascade bruyamment la rivière que jusqu'ici j'ai longé
Sur la pointe de sa vertèbre, je me repose et m'assieds
Je ferme les yeux et essaie de le sentir respirer
Ce frémissement dans l'air si transparent et glacé
C'est le chant lent de la terre où je ne fais que passer
Mon cheminement de fourmi progressant en pointillés
Me révèle le cœur désert de cette steppe oubliée
J'y vécus mes pires hivers, mes plus scintillants étés
Et toujours cette herbe longue sauvage et irraisonnée
Qui vous cingle et vous agrippe, que seule la pluie fait ployer
Vous rappelle qu'en ce pays chaque seconde est gagnée."
A très bientôt pour des nouvelles des HaggiS et de notre futur 4-titres.
-G4rF-